Premières impressions de Frédéric Antonetti

Dix jours après la reprise et sa prise de fonction, l'entraîneur corse du SRFC dresse un premier bilan sur son groupe. Au fil des jours et des entraînements, Frédéric Antonetti et son staff semblent s'intègrer parfaitement dans le club de la capitale bretonne.

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Frédéric, comment se passent vos premiers pas au SRFC ?
Il est encore un peu trop tôt pour se faire une opinion. Quand on arrive dans un nouveau club ce sont toujours de bons moments. Depuis que j'ai signé, j'ai un contact permanent avec Pierre Dréossi. Notamment pour la composition de l'effectif. ça se passe très bien. La région est très belle. Par manque de temps, je n'ai pas encore pu visiter Rennes. Quant au stage, il se passe très bien. Il y a une bonne mentalité de travail.

Votre point de vue sur les joueurs s'est-il affiné au fil des entraînements ?
Tous les jours, j'ai des informations nouvelles. Jusqu'à maintenant, on a fait beaucoup de jeux d'observation. Aujourd'hui, tout en continuant la préparation athlétique, on introduit des séquences de travail tactique notamment sur l'animation défensive. ça se met en place tranquillement.

Est-ce un problème de ne pouvoir compter sur la totalité de l'effectif ?
Tous les entraîneurs aimeraient dès le premier jour avoir leur effectif au complet. C'est pratiquement devenu impossible depuis quelques années. C'est le système qui veut cela. On fait tout de même les exercices tactiques tout en sachant qu'il peut y avoir des modifications.

Avez-vous vous besoin de renforts supplémentaires ?
J'ai regardé beaucoup de matches du Stade Rennais F.C. pendant les vacances. Je continue d'ailleurs. Je pense que pour réussir la saison, il y a six conditions. La première est la confirmation des cadres comme Nicolas Douchez, Kader Mangane, Rod Fanni, Petter Hansson... La deuxième chose est de réussir le recrutement. Il y a déjà eu Junichi Inamoto et Isamël Bangoura. Il y en aura un troisième, un milieu défensif pour remplacer Stéphane Mbia. Cela dépendra des opportunités. Le troisième critère est l'éclosion définitive des jeunes qui ont commencé à pointer le bout de leur nez. Ils doivent devenir des cadres. Je pense à Moussa Sow, Jires Kembo ou encore Elderson Echiejile. C'est une question de mérite. Le quatrième critère, ce sont les joueurs qui se situent dans les 15 et qui ont fait beaucoup de matches l'année dernière. On attend qu'ils s'imposent complètement comme Fabien Lemoine ou Romain Danzé. C'est-à-dire être dans les 8 noms qui reviennent lorsque je ferai la composition d'équipe. 5e point, Sylvain Marveaux et Asamoah Gyan ont fait une saison blanche mais ils ont d'énormes qualités. Ils peuvent faire bouger les choses. 6e et dernier critère, c'est le retour de Jimmy Briand. Car il y a un Stade Rennais F.C. avec et sans Jimmy Briand. Je l'ai vu en tant qu'adversaire. Si les conditions sont réunies, on fera une bonne saison.

C'est quoi une bonne saison pour vous ?
On veut au minimum faire aussi bien que les trois dernières années. C'est-à-dire entre la 4e et 7e place.

Votre recrutement en attaque s'est porté sur Ismaël Bangoura. Pourquoi ce choix ?
On cherchait un garçon qui puisse jouer aux trois postes en attaque et qui marque régulièrement des buts. Même en jouant sur le côté, Ismaël marque. Son profil nous intéressait beaucoup.

Comment se passe votre transition entre Nice et le Stade Rennais F.C. ?
On apprend tous les jours. On voit des choses différentes. On essaye en même temps d'apporter ce que l'on sait bien faire. Rennes est un club développé et Nice est en train de se développer. Pour moi, il était difficile de faire mieux à Nice. J'avais besoin d'un nouveau challenge dans un nouveau contexte.