Présentation des règles d'arbitrage

Cet après-midi, les quarante clubs de Ligue 1 étaient conviés par la Direction Nationale de l'Arbitrage à découvrir les nouvelles dispositions pour la saison à venir. C'est l'arbitre international breton, Bertrand Layec, qui a fait le déplacement à la Piverdière pour les présenter aux joueurs rennais.

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Bertrand Layec, que nous vaut votre venu au Stade Rennais F.C. ?
La Direction Nationale de l'Arbitrage a souhaité, suite aux directives appliquées la saison dernière sur les terrains, anticiper et communiquer avec les clubs des nouvelles dispositions qui seront applicables dès samedi prochain pour la première journée du championnat de France. C'est un pas en avant de communication vers les clubs et les joueurs.


Cette initiative est une première...
On avait déjà fait une approche auprès des entraîneurs cet hiver. Cela s'inscrit dans une politique de communication. Ce jeudi après-midi, quarante clubs professionnels ont été informés de ces dispositions.


Quels sont les principaux axes de réflexion ?
Il y a trois axes prioritaires. Tout d'abord la gestion des surfaces de réparation qui a fait couler beaucoup d'encre l'année dernière. Le deuxième est la gestion de l'utilisation abusive des bras et le dernier, qui est redondant, est la gestion et l'appréciation des tacles. On se rend compte qu'encore beaucoup de joueurs sont sujets à des tacles entraînant de graves blessures. On veut conserver le cap et préserver l'intégrité physique des joueurs.


Comment arrivez-vous à faire correspondre votre discours et l'application sur le terrain ?
C'est toujours difficile. L'harmonisation est compliquée à trouver mais elle existe. C'est une question d'appréciation, c'est la difficulté de l'arbitrage. Au-delà de cela, on essaiera d'être homogène sur tous les terrains et d'appliquer les dispositions plus que jamais.


Le fait que le jeu soit toujours plus physique n'est-il pas un souci ?
A nous de réguler et anticiper. Le football évolue, il va de plus en plus vite, il est de plus en plus puissant. Nous ne pouvons que nous adapter.