Votre match à Lyon ne vous laisse t-il pas des regrets ?
C'est dommage qu'on n'ait pas réussi à garder un tel niveau tout au long de la saison. On a passé deux ou trois mois étranges en alternant le bon et le mauvais. Mais à Lyon, on a montré une tout autre image. L'important est de refaire le match de Lyon et de garder ce rythme jusqu'à la fin du championnat. Ce n'est pas parce qu'on a été performant à Lyon qu'on le sera face à Rennes. Notre équipe semble meilleure contre les clubs qui jouent le haut du classement. Mais petit ou grand, chaque match vaut trois points.
Comment expliquez-vous cette différence de niveau d'un match à l'autre ?
Notre effectif ne possède pas assez d'expérience pour rééditer les bonnes prestations. L'équipe a été beaucoup modifiée à l'intersaison et il faut du temps pour que la mayonnaise prenne. Mais avec moins de blessés ces derniers temps, on retrouve un peu de stabilité.
Quel l'objectif avez-vous donné aux joueurs ?
Nous faisons partie des douze équipes qui jouent le maintien. Nous sommes mieux placés que certaines. Mais il nous faut encore quelques points pour assurer notre avenir en Ligue 1. A nous de faire en sorte de les prendre rapidement et de jouer plus libérés en fin de saison. Les derniers matches peuvent nous servir pour préparer la prochaine saison.
Comment jugez-vous la saison de votre adversaire ?
A un moment, ils étaient à lutte pour jouer le titre. Ils ont eu ensuite une baisse de régime avec des cadres absents. Et comme chez nous, cela a joué un rôle important. C'est une équipe qui est solide alors que la notre est encore fragile dans le domaine aérien.
Est-il probable que les joueurs rennais aient déjà la tête à leur demi-finale de Coupe de France ?
Je pense que Guy Lacombe est capable d'aligner deux équipes compétitives sur ces deux matches. Je ne m'attends pas du tout à une composition mixte.
Le Stade Rennais F.C. reste sur trois victoires consécutives à Louis II. Pensez-vous que cela peut jouer dans la tête de vos joueurs ?
En France, je crois que l'on dit jamais deux sans trois. Alors de ce côté là, je suis tranquille car je ne connais pas le proverbe qui dit jamais trois sans quatre.
Propos recueillis par Aurélien Demay
