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Sabri Lamouchi : « Les joueurs ont besoin de soutien. »

Publié le 27 avril 2018

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Premier témoin du travail des joueurs au quotidien, Sabri Lamouchi espère que l’investissement paiera jusqu’à la fin de saison. Dimanche face à Toulouse, les Rouge et Noir auront pour mission d’emmener le Roazhon Park dans leur sillon.

Sabri, commençons par un point sur le groupe…
Hamari Traoré se rapproche du groupe. Il a commencé les débuts d’entraînement avec nous. On va bientôt le récupérer mais il sera trop court pour le match de dimanche. On ne veut pas prendre de risques.

Les choses étaient mal embarquées à Nantes mais c’est encore un point qui aura son importance lors des calculs finaux.
L’entame de match n’a pas été celle que l’on avait imaginé mais il ne faut pas voir que les choses négatives. Avec un peu de réussite, on aurait même pu gagner. On aura finalement pris 4 points sur 6 cette saison contre Nantes, qui avait peut-être de plus grandes ambitions que nous en début de championnat.

Le suspense se fait de plus en plus grand dans ce mini-championnat. Tout est encore possible…
Ce que j’essaie d’expliquer à mes joueurs, c’est que l’on a une chance extraordinaire de vivre une belle fin de saison. On va jouer à domicile devant nos supporters qui parfois peuvent manquer de patience, on peut les comprendre. À nous d’être entreprenants, vigilants et déterminés pour emmener tout le monde avec nous dans cette dernière ligne droite. On parle beaucoup de la fin de saison. Ce n’est pas le moment d’être pessimiste. On a des certitudes. Il faut être conscient que ça ne tient qu’à nous. Il y a quelques mois, on ne nous voyait pas dans cette situation, n’oublions pas que nous sommes toujours en course. On est vivant, on est toujours acteurs de notre fin de saison. On fera le point à la fin. Il faut lâcher les chevaux et faire moins de calculs. Il faut seulement être positif.

Positifs et confiants !
Au-delà de la confiance, on est parfois pris par l’enjeu et l’émotion. Ce groupe, qui est jeune, grandit. En cinq mois, j’ai constaté une évolution positive. En novembre, on n’évoquait pas les premières places. Aujourd’hui, nous sommes en train de parler d’Europe. L’objectif étant de gagner nos derniers matchs à domicile devant nos supporters.

Comment permettre aux joueurs de gagner davantage en maîtrise ?
On ne maîtrise pas tout, il faut donc des certitudes. Chacun doit savoir ce qu’il a à faire, sur les phases arrêtées, dans les transitions. Il nous faut être plus équilibrés, être par moment plus patients, dans d’autres mettre plus de folie et avoir l’instinct de tueur à la finition. Quand les joueurs ne sont pas bons, je suis le premier à le dire mais aujourd’hui, il est difficile de trouver des points négatifs. Je suis impressionné tous les jours de l’investissement des joueurs pendant les entraînements. Ils doivent être récompensés de ses efforts. Ils font des choses plus qu’intéressantes, ça va porter ses fruits. Le staff et moi-même sommes à fond derrière eux car ils méritent une issue heureuse.

Parmi les certitudes, il y a la défense, performante depuis dix matchs. (2^ème meilleure défense de L1 depuis la 25^ème journée)
Malgré tout, sur cette série dix matchs, on n’a perdu qu’un seul match. Il faut être objectif concernant mon équipe. C’est pour ça qu’il faut être derrière elle. Elle a fait beaucoup d’efforts jusqu’ici. Les joueurs ont besoin de soutien.

Quel regard portez-vous sur votre prochain adversaire ?
C’est fragile, comme pour beaucoup de clubs. Début février, on me demandait de regarder derrière plutôt que devant. Le Téfécé a connu des moments difficiles et n’a pas réussi à prendre de l’air plus tôt. Quand on regarde cette équipe toulousaine, ils ont vraiment de très bons joueurs.