Lorsque l’on sait que l’issue d’un match ne tient qu'à un fil, chaque détail compte. Avant de recevoir Strasbourg dimanche, Sabri Lamouchi et son staff sont à pied d’œuvre pour présenter une équipe compétitive et déterminée à prendre trois nouveaux points.
Sabri, commençons par un point sur le groupe. Comment se porte Hamari Traoré ?
Il s’entraîne avec nous depuis le début de la semaine sans gros souci. On espère le compter parmi nous pour la réception de Strasbourg. Pour le reste, je touche du bois. Il est évident que dans cette période où il ne reste que trois matchs, après tant d’efforts fournis par les joueurs, il faut faire attention. Il nous faut de la fraîcheur et des joueurs disponibles aptes physiquement. On souhaite compter sur tout le monde pour embêter Strasbourg.
En cette fin de saison, faut-il ménager les montures à l’entraînement ?
On essaie d’être beaucoup plus vigilants sur les contenus des séances, avant et après les entraînements, sur la récupération et les soins de manière à ce que le groupe soit opérationnel et à 100% pour les trois dernières échéances qui clôtureront une saison qui, je l’espère, sera assez sympathique.
Contre à Toulouse et à 10 en fin de match, vos joueurs ont su multiplier les courses défensives pour l’emporter.
Ce qui est certain, c’est que les chiffres parlent pour nous. Les joueurs font les courses et les efforts. On peut encore s’améliorer offensivement dans l’efficacité et la maîtrise. Dans l’envie, l’investissement et le sens du sacrifice, mes joueurs font ce qu’il faut. Il y a un supplément d’âme dans cette équipe.
Le scenario toulousain soude t-il davantage les liens du vestiaire ?
Cela peut arriver sur un ou deux matchs, mais ça ne peut plus arriver sur ce qu’il reste à jouer cette saison. Il faut que l’on soit encore plus dans la maîtrise et dans le contrôle si l’on veut obtenir la 5ème place.
Cela est-il dû à un manque de sérénité ?
C’est de la précipitation et parfois un manque de confiance, mais c’est normal quand on a un groupe jeune. Mais je pense tout de même que l’on est dans le vrai.
Le Stade Rennais F.C. a t-il le calendrier le plus abordable des prétendants à l’Europa League ?
Les matchs, il faut les jouer. C’est peut-être plus abordable que Nice et Saint-Étienne, mais sur le papier seulement. Nos prochains adversaires ne viendront pas en touristes au Roazhon Park. Ils vont venir pour faire de leur mieux. On sait que ce ne sera pas facile.
Sur quoi cette semaine d’entraînement était-elle axée ?
On peut seulement corriger quelques détails et faire en sorte que nos joueurs soient plus efficaces. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on va les faire progresser tactiquement, physiquement et techniquement. On a juste besoin de mettre les joueurs dans les meilleures conditions mentales, psychiques, de confiance et de sérénité pour aborder la fin du mieux que possible.
Strasbourg, au match aller, c’était votre premier match en tant qu’entraîneur du Stade Rennais F.C. Ça ne s’est pas fini comme vous le vouliez ? (défaite 2-1 à la Meinau)
Ça n’a plus rien à voir. Après ce match, il y avait une grosse frustration. J’étais très déçu, il y avait surtout l’étendue des problèmes que l’on avait à régler. Après ce match, j’étais très inquiet.
Un promu qui veut se maintenir fait toujours preuve d’une grande force de caractère. À quel type de match vous attendez-vous ?
Ils viennent de la catégorie inférieure. Pour se maintenir, ils savent que ça passe par de la combativité et de la détermination mais je ne pense pas que mes joueurs en manquent non plus. Depuis le 9 novembre, je vois des joueurs qui s’investissent, travaillent et se sacrifient pour le groupe. Personne ne triche, c’est plutôt une bonne chose.
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36ème journée de Ligue 1
Stade Rennais F.C. / Starsbourg
Dimanche 6 mai 2018 – 17h
Roazhon Park
