Olivier Monterrubio : « En première mi-temps, on était inexistant. On n'arrivait pas à créer du jeu, à faire trois passes de suite. C'est dur à expliquer. A la mi-temps, les Rémois ont vu qu'ils pouvaient gagner et on savait que si l'on prenait un but, cela allait être difficile pour nous. On revient avec de bonnes intentions en seconde période. Et on encaisse ce but un peu chanceux, mais ça serait bien si nous pouvions en mettre des comme ça. Reims est une très bonne équipe, qui a joué à fond, sans complexe. C'est une soirée cauchemar pour nous. Le penalty, je ne pouvais pas plus mal le tirer. Ce soir, je suis au fond du trou. On s'est peut-être vu trop vite en demi-finale, voire plus haut. Pendant trois jours, à Carnac, cela va être concentration et galère. Il faudra aller à Lorient et obtenir des points là-bas. »
Bruno Cheyrou : « On s'est vu trop beau. On s'est fait piéger comme cela arrive souvent en coupes. On a été mauvais collectivement, on a été une petite équipe ce soir. C'est dommage, car tout en jouant à domicile, on était à deux matches du Stade de France, et voilà...Tout le monde avait à y gagner : les joueurs, le club, le public, la Bretagne... On peut parler de faute professionnelle car on n'a pas rempli notre travail : une formation de Ligue 1 doit battre une équipe de Ligue 2. Et nous n'avons pas su le faire. A l'avenir, il faudra montrer que ce n'était qu'un accident. Il faut que l'on arrive à faire des séries positives plus longues, nous devons avoir de l'ambition ce qui signifie que l'on doit savoir prendre nos responsabilités, ce que l'on n'a pas su faire ce soir. Il y a eu faillite collective, il faut qu'il y ait une réponse collective contre Lorient. »
Pierre Dréossi, Manager général du SRFC : « C'est un match que l'on n'a jamais réussi à prendre à notre compte. On est passé complètement à côté du match, la pression nous a rendus moins bon. J'ai été très en colère à la mi-temps. Et là, je suis en colère mais surtout abattu. On ne possède pas deux occasions en coupe comme celle que l'on avait ce soir et on a laissé passer la nôtre. On est passé trop facilement dans le piège de la coupe. Ce soir, il n'y avait rien. »
Thierry Froger, entraîneur de Reims : « Ce n'est que du bonheur. Il y a quelques jours, on était très mal car on s'était fait éliminer en Coupe de France donc on connait ce que sont en train de vivre les Rennais. On les a fait jouer long, on a su cerner leurs circuits et les faire déjouer sur des paramètres qu'ils maitrisent bien. L'ouverture du score est très importante dans ce genre de match. Mes joueurs ont semblé à l'aise durant la partie et nous ont même un peu surpris. Peut-être que le défaut du SRFC, c'est que ses joueurs savent qu'ils ont une qualité de jeu certaine mais il faut finir les actions. Le Stade Rennais est une belle équipe, qui a beaucoup de qualités. Je pense que le SRFC va avoir de beaux jours devant lui. »
