Toifilou, comment te sens-tu dans le Nord ?
C'est une région que je découvre petit à petit et que j'apprécie ! Les personnes sont très accueillantes. Je me sens très bien dans le club, et je suis fier de porter les couleurs lensoises.
As-tu trouvé tes marques sur le terrain ?
Oui, c'est venu petit à petit, les automatismes sont là. J'ai eu la chance de marquer rapidement. Maintenant, les coéquipiers connaissent ma façon de jouer. Ils savent où me trouver, que ce soit dans la profondeur ou dans les pieds.
Quelle est la différence entre le Racing club de Lens et les clubs dans lesquels tu as précédemment joué ?
Ici, il règne un esprit familial et solidaire qui est positif. Cela se voit sur le terrain ou en dehors, notamment avec les supporters qui sont toujours derrière l'équipe. L'état d'esprit des joueurs et du staff technique est différent de mes anciens clubs.
On imagine que tu n'es pas venu à Lens pour jouer le maintien?
Quand je suis arrivé, l'équipe de Lens était en position de reléguable, donc je savais que nous allions jouer le maintien. Mais au vu de l'effectif, je le dis et le redis, l'équipe du Racing club de Lens n'est pas à sa place. Nous avons un groupe de qualité et c'est pour cela qu'il faut sortir l'équipe de cette position. J'espère que la saison prochaine sera meilleure afin de jouer autre chose que le maintien.
Comptes-tu rester à Lens l'année prochaine ?
Oui puisque j'ai signé un contrat de quatre ans. Je suis très content d'être ici que ce soit sur le terrain ou en dehors, et j'espère rester le plus longtemps possible au Racing club de Lens.
Nous savons que Lens est capable du meilleur comme du pire, comment expliques-tu cette irrégularité ?
C'est vrai que nous sommes capables de sortir de gros matches comme contre Lyon et Nancy, tout comme nous sommes capables de faire des non matches comme contre Toulouse où il manquait un peu de punch. C'est le visage du Racing, cette année. La saison va être longue et difficile. Il faut retrouver le vrai visage de Lens, c'est-à-dire celui de la deuxième mi-temps du match contre Marseille.
Quels souvenirs gardes-tu de ton passage à Rennes ?
De très bons souvenirs. J'ai passé trois années là-bas. Lors de ma dernière saison nous avons fini quatrième, et nous avons joué la coupe de l'UEFA avec des joueurs comme Olivier Monterrubio et Alexander Frei. J'ai marqué pas mal de buts, j'ai pris du plaisir sur le terrain et, après tout cela, il y a eu mon transfert à Monaco. Mais je suis parti en bons termes avec tout le monde.
Comment situes-tu le Stade Rennais F.C. dans le football français ?
Au début de cette saison, vu leur effectif, je les voyais dans les cinq premiers du championnat car ils ont fait un excellent recrutement, ils ont pris des joueurs de valeurs. C'est un club qui a un très bon actionnaire, et qui investit beaucoup d'argent même si, cette année, les résultats ne sont pas à la hauteur. Mais, pour moi, Rennes reste un club phare du championnat de France. De plus, il possède l'un des meilleurs centres de formation et un beau stade. Ils ont tout pour réussir et figurer parmi les meilleurs clubs français.
Crains-tu ce déplacement à Rennes, ce dimanche ?
Oui, nous savons que Rennes est très performant à domicile. Le match va être difficile ! C'est à nous de réitérer la performance de la deuxième mi-temps contre Marseille mais, cette fois-ci, dés le début du match. Nous pourrons ainsi ramener des points de ce déplacement car, pour nous, c'est très important pour le maintien !
Remerciements à www.rclens.fr
