Lors de son entrée en jeu dimanche, Yann Gboho ne s’imaginait pas faire exploser de joie le Roazhon Park. Le jeune milieu offensif du Stade Rennais F.C. revient sur son premier but en Ligue 1.
Yann, peux-tu nous raconter ton but ?
Bourig’ (Benjamin Bourigeaud) a la balle côté droit, il la donne à Raphi(nha). À la base je voulais me placer en retrait pour qu’il me la remette mais je vois Jordy (Jordan Siebatcheu) dans la surface. Il m’a toujours dit qu’il fallait que je me rapproche de lui quand il est dans les 18 mètres. Quand je l’ai vu, je n’ai pas hésité, j’y suis allé. Ensuite, il m’a fait la remise. J’arrive un peu vite mais j’arrive à la mettre au fond. C’est beaucoup de joie.
Tu estimes être arrivé trop vite ?
Je ne sais pas pourquoi mais oui. C’est pour ça que je suis tombé après le but mais au moins le ballon est bien placé. Il n’y a pas la puissance mais la précision est là. On m’a dit qu’il y aurait un ou deux ballons qui allaient traîner. J’ai suivi et voilà. L’action est belle aussi.
C’est donc travaillé pendant la semaine…
Oui. On le fait à l’entraînement. On combine souvent avec Jordy, on fait souvent des une-deux.
Julien Stéphan a indiqué que tu avais la faculté de vite entrer dans tes matches. Qu’a-t-il voulu dire ?
Dès que je rentre, j’essaie d’apporter de la folie, des dribbles, ce que je sais faire tout simplement. Quand je suis entré en jeu, je me suis dit que j’aurais deux ou trois ballons à négocier. Je me suis dit avant tout qu’il ne fallait pas que je les perde.
Il a aussi dit que tu avais franchi un cap ces dernières semaines…
Dans l’efficacité je pense. Auparavant, les dribbles ne menaient souvent pas à grand-chose, j’ai rectifié le tir. J’essaie toujours d’amener quelque chose. Désormais ça amène des occasions, des frappes, des centres ou des passes décisives. Je suis aussi plus dans l’autocritique.
Les minutes jouées au Trophée des Champions t’ont-elles donné confiance ?
Quand tu y goûtes, tu en veux plus, tu ne veux pas redescendre. Tu veux avoir plus de temps de jeu. Il ne faut rien s’interdire dans le football. J’ai envie de rester dans ce groupe. Il vit très bien. Même quand c’est un peu plus compliqué au niveau des résultats, le vestiaire ne change pas. Ça se chambre, ça rigole et ça travaille bien.
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C'est ce qu'on appelle une entrée réussie pour @yanngboho19.
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