Yann, quelle a été ta réaction à la suite de l'annonce des 30 présélectionnés par Raymond Domenech ?
Je ne m'y attendais pas du tout. Je l'ai appris par téléphone et cela m'a énormément fait plaisir. A force d'appels et de messages, mon téléphone s'est coupé ! J'ai eu une soirée très mouvementée. Je ne réalise pas encore. Je ne fais pas partie des 23 candidats potentiels pour la Coupe du Monde comme je suis la surprise. Mais tout est possible. Tout va super vite. C'est difficile d'entrer en équipe de France mais c'est encore plus difficile d'y rester.
Qu'est ce qui a pu séduire Raymond Domenech ?
Peut être ma niaque. J'aime aller au combat et me donner à fond. Je m'inspire beaucoup de Lassana Diarra et de son envie.
Espères-tu figurer parmi les 23 ?
C'est déjà énorme d'être dans les 30. Je ne vais pas mentir. Je ne m'attendais déjà pas à faire partie des présélectionnés. Donc si je ne suis pas dans les 23, ce ne sera pas une énorme déception.
Quel rôle a joué Frédéric Antonetti dans ta sélection pour la pré-liste de l'équipe de France ?
Tout part de lui. Je le remercie car il m'a fait énormément confiance cette saison. C'est grâce à lui que j'en suis là aujourd'hui. Je lui dois tout.
Sais-tu si le sélectionneur t'a souvent observé ?
Il est venu voir des matchs du Stade Rennais en tribune. Contre Marseille je pense qu'il venait voir Benoit Cheyrou, Rod Fanni mais pour me voir moi, je ne sais pas !
Les gens disent de toi que tu es très mature pour ton âge...
J'ai été père très tôt, à 18 ans. ça m'a permis d'être mature un peu plus tôt. Il y a aussi la confiance que le coach m'a accordée. Ca m'a beaucoup aidé.
