J4. SRFC / Caen : 3 - 2

Rennais et Caennais auront chacun eu leur période. Au terme d'un match ouvert et très rythmé, les « Rouge et Noir » s'imposent finalement 3 buts à 2. Sans un grand gardien dans les buts rennais, l'issue aurait pu être tout autre.

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La qualification pour les phases de poules désormais acquise, les " Rouge et Noir " doivent confirmer en championnat. L'adversaire du jour, le Stade Malherbe de Caen. Sixième au classement, la formation de Franck Dumas n'a rien à perdre au stade de la route de Lorient. L'entraîneur caennais l'a confirmé sur le site officiel du SMC : " Ce sera un match du même calibre que Lille. Je pense même qu'il y a plus de qualités individuelles à Rennes... On va y aller sans se prendre la tête ". Amorphes en première période, les Normands auraient pu créer la surprise...

LE MATCH :

Le premier à débrider cette rencontre se nomme Jonathan Pitroipa. 4e minute de jeu, les Caennais qui découvrent la vivacité de l'attaquant burkinabé le stoppent irrégulièrement à l'entrée de la surface. Le ballon, frappé par Julien Féret est contré, et retombe sur la tête victorieuse de Razak Boukari. Un départ idéal !

Benoît Costil en sauveur

Cette semaine en conférence de presse, Benoît Costil déclarait ne pas être un spécialiste des penalties mais que sur un "malentendu"... Et bien à la 11e minute, le gardien rennais a eu le nez creux en choisissant le bon côté face au tir de Mbaye Niang. Jires Kembo avait commis peu de temps auparavant une faute maladroite sur Heurtaux.

Efficaces dans la récupération du ballon, les Rennais le sont moins dans la construction. Ce qui a le don d'agacer Frédéric Antonetti. Et face à la fébrilité défensive de son bloc, Benoît Costil endosse le costume de pompier de service face à son club formateur. A la 37e, le portier rennais intervient impeccablement face à Niang d'abord puis sur la frappe de Bulot.

Peu en vue depuis la première action du match, Jonathan Pitroipa ressurgit à la 40e minute dans une longue échappée qui élimine deux joueurs. " Pit " n'a plus qu'à servir en retrait Jires Kembo pour le 2 à 0. Parfois brouillons, les Rennais se montrent toutefois d'une efficacité redoutable. 45e minute, Kader Mangane, à la réception d'un corner de Julien Féret, enfonce le clou. Le Stade Rennais F.C. mène 3 buts à 0.

Julien Féret le métronome

Formé au club, Julien Féret est dans son jardin. Face au bloc normand, certes passif, l'animateur du jeu rennais est dans tous les bons coups. Au fil du match, il se montre également précieux à la récupération grâce à son sens de l'anticipation. A la 56e minute, il distille un très bon ballon à Jonathan Pitroipa qui finit son action d'un enroulé qui flirte avec le poteau gauche d'Alexis Thébaux.

A l'heure de jeu, les supporters caennais, venus en nombre, reprennent espoir. 58e, Hamouma centre au premier poteau, Traoré reprend mais bute sur le gardien rennais. Le ballon prend de la hauteur et retombe sur Heurtaux qui n'a plus qu'à pousser de la tête. Trois minutes plus tard, ce sont les supporters rennais qui tremblent après la nouvelle réduction du score de Bulot. Un but qui n'aurait pas dû être validé. M. Malige, qui a de grandes difficultés à tenir le match, ne voit pas la position de hors-jeu du milieu normand.

Logiquement, les Caennais reprennent confiance. Plus mobiles qu'en première mi-temps, les joueurs de Franck Dumas font reculer le bloc rennais. Mais le héros du soir est encore là. 70e, Benoît Costil sauve les meubles sur un coup de pied arrêté.

N'ayant pas eu la lucidité de tuer le match lorsqu'ils en ont eu l'opportunité, les Bretons se mettent en difficulté. La fin de la rencontre est interminable mais les Rennais résistent et empochent finalement les trois points.