Nice / Stade Rennais F.C. 2 à 1

Visiblement fatigués, les Rennais ont cédé dans les arrêts de jeu de la seconde période. Ouverture du score dès la 3e minute de jeu par Bellion. Les Bretons égalisaient avant la fin de la première mi-temps et Abardonnado, d'une belle reprise offrait la victoire aux hommes d'Antonnetti dans les dernières secondes de jeu.

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Quatre jours après avoir joué une prolongation face à Montpellier en Coupe de France, les « Rouge et Noir se rendaient à Nice pour le compte de la 35e journée. Les Rennais étaient prévenus, ce déplacement sur la Côte d'Azur ne ressemblerait en rien à une balade touristique sur la promenade des anglais.

Dès le coup d'envoi, les Niçois marquaient leurs empreintes et les Rennais sur la première occasion niçoise prenaient un coup de massue. 3e minute de jeu, Bellion échappait au marquage de Jean-Joël Perrier Doumbé et ajustait d'une frappe à ras de terre Andreas Isaksson.

Le Stade du Ray explosait et Nice prenait l'avantage 1 à 0.

Les Sudistes maintenaient la pression sur les « Rouge et Noir » grâce notamment à un duo de poche Vahiura, Koné particulièrement actif.

Les Rennais moins tranchants qu'à leurs habitudes réagissaient à la 24e minute sur une frappe de Jean-Joël Perrier Doumbé déviée du pied par Youssouf Hadji.

Au fil des minutes, les visiteurs haussaient le ton, Yoann Gourcuff au corner trouvait de la tête Youssouf Hadji qui manquait de peu le cadre.

25e minute de jeu, coup dur pour Laszlo Bölöni, Hadji touché à une cuisse laissait sa place à Olivier Monterrubio.

Nice ne lâchait rien et empêchait les Rennais de se mettre en mouvement. 42e minute, Koné bien lancé par Balmont décochait un missile à bout portant qui flirtait avec la lucarne du portier rennais.

Les Bretons étaient menés et subissaient mais les hommes de Bölöni trouvaient les ressources nécessaires pour revenir au score dans les arrêts de jeu de la première période. Monterrubio décalait intelligemment John Utaka tout seul et légèrement excentré. Le Nigérian plein de sang froid sur sa première occasion enveloppait sa balle et trompait Lloris.

Le Stade Rennais F.C. revenait au bon moment au score (1-1) et entamait la seconde mi temps au pas de charge. Les Niçois poussés par leur public ne fermaient pas le jeu et jouaient comme les Bretons pour la gagne. 60e minute, Koné une nouvelle fois bien servi par Bagayoko frappait fort devant le but mais son tir ne trouvait pas le cadre.

Victime de crampes, Abdeslam Ouaddou, irréprochable jusque là était obligé de céder sa place à Cédric Barbosa à la 70e minute de jeu. Ce nouveau coup du sort désorganisait le système mis en place par Laszlo Bölöni. 83e minute, Balmont ouvrait pour Varrault qui reprenait de volée ce ballon mais heureusement pour les Rennais son tir passait à côté.

Les coéquipiers de Kim Källström tenaient le point du match nul, les Niçois poussaient et sur un énième corner, Abardonnado reprenait un ballon dégagé par la défense bretonne et catapultait celui-ci au fond des filets. Cruelle fin de match pour les « Rouge et Noir » qui n'avaient pas démérité mais concèdaient leur première défaite en onze matches joués toutes compétitions confondues.

 Les Bretons ont à présent quatre nuits et trois jours pour préparer leur demi-finale au stade vélodrome de Marseille jeudi prochain.

Réactions d'après match :

Laszlo Bölöni : « Je pense que mes joueurs étaient plus fatigués mentalement que physiquement. Nous n'étions pas vraiment prêts dans les têtes. J'espère que mes joueurs réagiront. Je ne sais pas si c'est un coup d'arrêt. L'avenir nous le dira ».

Yoann Gourcuff : « C'est dur moralement car on tenait le match nul et on prend ce but dans les arrêts de jeu. On était fatigué mais je ne sais pas trop si c'est dû à la chaleur ou l'accumulation des matches. Nous ne sommes pas parvenus à jouer notre jeu, on manquait de mouvement et de folie. Nous avions pourtant fait le plus dur en revenant au score. La série s'arrête, il faut à présent se concentrer sur la récupération ».

Olivier Monterrubio : « C'était un match difficile. On a puisé dans nos ressources mais c'est frustrant car on n'a pas été récompensé. On avait du mal à remonter la balle devant. Il faut maintenant se concentrer sur Marseille ».

Grégory Bourillon : « Ils nous ont mis la pression en fin de match et malheureusement on a craqué. On ne paniquait pas et puis on se prend ce but sur leur dernier corner. Je ne pense pas que cela nous freinera pour jeudi prochain. On va à Marseille afin d'obtenir notre billet pour le Stade France ».