Comment abordez-vous ce quart de finale de coupe de la Ligue ?
L'objectif est évidemment la qualification. En championnat, on peut toujours se racheter après une contre-performance. En coupe, il n'y a pas de séance de rattrapage. C'est une compétition qui permet de créer une dynamique et le club en a besoin. A chaque fois qu'il y a un bon parcours en Coupe, il y a automatiquement un plus en championnat.
Ne craignez-vous pas que Troyes évolue très regroupé à l'image d'Evian samedi dernier ?
A nous de trouver la solution. On a l'habitude en France d'avoir une vingtaine de match sur trente-huit comme cela à gérer. Face à Evian, as-tu eu un contre coup ? A t-on été perturbé par ce bloc très bas ? A t on manqué de simplicité, de qualité technique ? On est en tout cas tombé sur un faux rythme et on n'a pas su accélérer le jeu. Le constat, c'est que l'on n'a pas été bon.
L'absence de Jean II Makoun et Yann M'Vila ont été préjudiciables ?
Oui et non. Oui, car leur force c'est l'utilisation rapide du ballon. Ce qui laisse du temps et des espaces aux partenaires. Non, car les attaquants ont eu des ballons et ils n'ont pas été exploités.
De quelle manière Troyes va-t-il jouer ?
Je n'en sais rien ! C'est une équipe enthousiaste qui a de la qualité. On verra si ce match sera ouvert...
Bloc Notes :
- Le Stade Rennais F.C. et l'ESTAC se sont déjà affrontés une fois en Coupe de la Ligue, en huitièmes de finale de l'édition 1998-1999. Les Troyens, pensionnaires de Ligue 2, avaient pris l'eau route de Lorient en s'inclinant 4-0. Shabani Nonda (auteur
d'un doublé), Edouard Cissé et Cyril Yapi avaient mené les " Rouge et Noir " vers la victoire. Les Rennais avaient ensuite buté sur le RC Lens au stade des quarts de finale (0-1).
- Le défenseur central Sylvain Monsoreau (31 ans) sans club depuis son départ de St Etienne en juin dernier, s'est officiellement engagé jusqu'à la fin de cette saison en faveur de Troyes.
