
Frédéric, après votre victoire en coupe de la Ligue jeudi contre Troyes, estimez-vous que vous avez désormais un avantage psychologique ?
Je ne le pense pas. Les compétitions et les histoires de match sont différentes. Ce sera dimanche le championnat avec la possibilité de réaliser un résultat nul. On a joué une équipe jeudi très joueuse. On a eu huit occasions de but et on a marqué à deux reprises. Ils en ont eu cinq et ils ont inscrit un but. A domicile, concéder autant d'occasions, c'est trop. Peu d'équipes s'en sont créés autant. On sait contre qui ont va jouer. Il faudra que l'on soit performant.
Vous vous êtes fixés un nombre de points avant la trêve ?
Il reste cinq matchs à jouer. On veut rester au contact des équipes de tête. On est bien conscient que l'on a des adversaires plus " huppés " que nous. Certains joueurs ont encore une marge de progression. Par exemple, Yann M'Vila qui a peu joué. On peut espérer que dans la deuxième moitié de saison, il nous apporte plus. Je pense aussi à Sadio Diallo ou à d'autres jeunes. Le premier objectif, c'était de se qualifier pour les demi-finales de la coupe de la Ligue. On y est. Le deuxième, c'est de rester au contact de nos adversaires.
Le match de demain face à Troyes est-il un match charnière ?
Je parlerai plutôt de période charnière. . Les joueurs ont fait de gros efforts pour revenir en haut de tableau. Il faut continuer. Il y a quinze points à prendre et on va essayer d'en obtenir un maximum. Cela peut nous donner une marge d'erreur pour la suite.