Benoît Costil : « La bataille est féroce »

A Toulouse, Benoît Costil avait été la victime malheureuse de l'exploit d'Ali Ahamada. Ce match qui restera surement dans la mémoire du gardien rennais fût aussi celui du renouveau du SRFC.

Partager
25334.jpg

" bonifier les deux matchs nuls "

Benoît, vous recevez Toulouse, un concurrent pour une place européenne...
Ce sera très compliqué face à une équipe qui joue dans le premier tiers du classement. Même s'il y a des joueurs importants qui ne seront pas là chez eux, ce sera difficile. Mais chez nous aussi. ça risque donc d'être un match assez équilibré. On est souvent en difficulté contre Toulouse. On a à cœur de bonifier les deux matchs nuls. On espère vraiment remporter ce match.

Ce rendez-vous peut être l'occasion de creuser l'écart avec votre prochain adversaire...
Neuf points, ce n'est pas rien. C'est donc un enjeu assez important. Avant de pouvoir le faire, il y a quand même 90 minutes à jouer. La tâche ne sera pas facile.

Selon toi, est-ce que des groupes se dessinent au classement ?
Les trois premiers risquent de rester entre eux. Paris va peut être se détacher. Entre la 4e et la 6e place, il y a un autre groupe. La journée de championnat de ce week-end seront peut être un moment important de la saison. C'est toujours mieux d'être dans le bon wagon que de courir après les points.

L'objectif est-il de reconquérir la 4e place ?
On nous en parle beaucoup mais on veut juste se situer le plus haut possible. Les trois premières places sont quasiment injouables. On n'est pas tout seul pour prétendre à la 4e place. La bataille est féroce.

Peut-on dire que la saison rennaise à commencé à Toulouse lors du match aller ?
On était dans une période très délicate. Depuis, on a cultivé un état d'esprit qui fait aujourd'hui notre force. On s'en rappelle encore. Et moi encore plus avec l'égalisation d'Ali Ahamada.

" les recrues s'investissent beaucoup "

Des joueurs expérimentés ont garni les rangs rennais cet hiver. L'équipe en avait-elle besoin ?
L'année dernière, il y avait beaucoup de jeunes joueurs. Hérita Ilunga, John Mensah, Jean II Makoun et Alou Diarra nous font le plus grand bien. C'est rassurant de les avoir. ça ne peut être que bénéfique. Ils sont arrivés avec un état d'esprit remarquable. On a l'impression qu'ils sont là depuis un long moment. Même si Jean II Makoun et Alou Diarra sont en prêt, ils s'investissent beaucoup. Ils sont exemplaires.

Que penses-tu de l'arrivée d'Alou Diarra au Stade Rennais ?
Alou a quand même fait la finale de Coupe du Monde 2006. C'est un joueur qui a une grande expérience. Il connaît la victoire. C'est important pour nous d'avoir des joueurs qui connaissent le succès. Je pense que pour un club comme nous, ça peut être un plus pour les prochaines échéances.

As-tu digéré le but marqué au match aller par Ali Ahamada, le gardien toulousain ?
Je l'ai vu arriver mais je ne pensais pas qu'il allait toucher le ballon. En plus, il met une tête plongeante en arrière, sur le dos... C'est beau ce qu'il lui est arrivé. Au moins, je repasserai à la télé dans plusieurs années. Sur le coup, c'est embêtant. Mais à la 95e, c'était la goutte d'eau. Je ne peux pas lui en vouloir. Je crois à la confrérie des gardiens.