
" Il faut trouver le bon tempo entre la sanction et le jeu "
En tant qu'arbitre professionnel, comment avez vous préparé cette nouvelle saison ?
Comme les joueurs, on s'entraîne le matin. L'après-midi, on prépare les matchs en visionnant des vidéos des équipes que je vais arbitrer le week-end. Je travaille avec un préparateur physique, un kiné, un diététicien... On est aussi professionnel dans notre préparation. Après chaque journée, on visionne à nouveau les rencontres et on analyse notre prestation avec nos assistants.
Un bon arbitre est celui que l'on ne voit pas en match. Êtes-vous d'accord avec cette phrase ?
Oui, cela signifie qu'il n'intervient pas beaucoup. Le bon arbitre, c'est celui qui laisse le jeu s'exprimer au maximum en respectant les lois et l'éthique du jeu. Il faut trouver le bon tempo entre la sanction et le jeu.
Les arbitres ont-ils des aprioris sur certains clubs ?
Non, car avec le brassage des joueurs et des entraineurs, les équipes changent chaque saison. Il y a par contre un contexte. Certains stades sont plus difficiles à arbitrer que d'autres. C'est plus difficile au Parc des Princes ou au Vélodrome qu'à Lorient par exemple.
" On connait les joueurs truqueurs "
Avez-vous appris à retenir les joueurs truqueurs ?
Oui, on connaît les joueurs techniques que l'on doit protéger et les joueurs plus truqueurs qui nous mettent en difficulté sur certaines phases de jeu. On prend tout cela en compte. Avec nos assistants, on examine avant les rencontres, les duels qui peuvent se disputer et les situations qui en découlent. Plus on a d'informations, mieux on maitrise le match.
Quel match arbitrez-vous samedi ?
Je suis en repos. J'arbitrerai à Châteauroux en L2 pour la 3e journée. (NDLR : Châteauroux / Tours)