
" Entre les intentions et la réalité, il y a une grande différence. "
Philippe Montanier, la mission était annoncée difficile à Monaco mais le contenu vous a déçu...
On est tous tristes quand on perd un match. On était en colère envers nous-mêmes. C'est un match où nous n'avons pas existé. Entre les intentions et la réalité, il y a une grande différence. On a une chance de rejouer rapidement, se remobiliser et de montrer que l'on vaut mieux que ce que l'on a fait à Monaco. C'est frustrant, car il y avait une belle implication cette semaine à l'entraînement.
Comment expliquez-vous le fossé entre la prestation de Toulouse (victoire 5-0) et celle de Monaco (défaite 2-0) ?
Nous sommes sur des montagnes russes. On fait des bonnes prestations puis on retombe. Je n'ai pas d'explications rationnelles. Comme pour beaucoup d'équipes, il y a de l'inconstance avec du bon, du moins bon, voire du médiocre. C'est un souci. On y travaille.
La descente au classement vous inquiète t-elle ?
Quand on est dans une situation inconfortable, ce n'est pas bon pour la confiance et la sérénité. Mais ça fait partie du métier. Pendant les moments difficiles d'une saison, il faut être costaud, courber l'échine et tout faire pour repartir. L'urgence est de prendre des points. On ne doit pas se concentrer sur le calendrier mais plutôt sur ce que l'on doit corriger.
" On n'a pas de certitudes. "
Est-on trop impatient cette saison avec le Stade Rennais F.C. ?
Il y a eu beaucoup de changements mais ça ne peut pas être constamment l'excuse. On trouve toujours le temps long quand ça ne fonctionne pas. On n'a pas de certitudes. On est aussi dépendants de joueurs. Romain Alessandrini et Foued Kadir étaient absents à Monaco, Nélson Oliveira fatigué, ça diminue l'équipe. Les matchs ne dépendent pas que du travail fait au quotidien depuis cinq mois.
Vous restez sur trois matchs nuls à domicile. Une série qui commence à être longue...
C'est important de ne pas perdre mais pour la confiance et le classement, il n'y a rien de mieux que la victoire. On a toujours la pression mais après des nuls consécutifs, on a besoin de faire un gros match.
Encore une fois, votre prochain adversaire ne sera pas l'idéal pour se relancer...
On va tomber sur une équipe qui est sur une bonne dynamique. Les Stéphanois n'ont perdu qu'un seul match sur les six derniers, contre Lyon où ils ne méritaient pas de perdre. Ils ont préparé un effectif pour jouer l'Europa League et le championnat. C'est costaud sur toutes les lignes. Il y a un banc intéressant. Ils sont performants sur coups de pied arrêtés grâce à de grands joueurs et de bons tireurs. C'est à chaque fois une occasion de marquer pour eux.