Philippe, comment vivez-vous l'élimination en Coupe de la Ligue ?
On voit qu'avec pas mal d'engagement et un contenu positif, on n'arrive pas à concrétiser. Il faut vite casser cette spirale négative. Il ne faut pas se décourager car il y a des motifs de satisfactions. On n'a pas vu une grande différence face à Bordeaux, 4ème du championnat. Ce n'est pas pour faire du positivisme mais tout le monde était unanime sur la qualité du match. Mercredi soir après le match, beaucoup de personnes étaient déçus pour le club et les joueurs. C'est toujours dur quand on n'est pas récompensé mais c'est la loi du sport.
Les jours seront-ils meilleurs lors de la deuxième partie de saison ?
Je n'ai pas de boule de crystal mais je suis confiant car les bases sont bonnes. Il y a de l'engagement, un bel état d'esprit mais on voit que ça ne suffit pas.
" un deuxième match de coupe... "
Sochaux paraît être l'adversaire pour grappiller des points...
A la différence des médias, je ne regarde pas que les résultats. Je visionne les matchs. Je suis très respectueux voire admiratif car hier soir, ils étaient menés 3 à 0 et ils n'ont pas sombré. Ils ne renoncent pas. Ce dernier match chez eux peut être une occasion de rester en vie. Ce sera compliqué. Comme nous, ce qui leur manque, c'est l'efficacité offensive. Dans la mesure où on ne fait pas le plein de points à domicile, on doit essayer d'en prendre à l'extérieur. J'ai l'impression que l'on va jouer un deuxième match de coupe face à un adversaire qui joue sa survie. Ils méritent plus que leurs huit points. Une bête blessée est toujours dangereuse.
Ce match est-il capital pour le classement et la confiance ?
On veut gagner pour passer une trêve apaisée. Nous ne sommes pas satisfaits. D'un point de vue comptable, on a besoin de points pour aborder la deuxième partie de saison de façon moins pénible.
L'indisponibilité de Foued Kadir est-elle préjudiciable ?
Foued est un joueur important de l'animation offensive mais on a aussi perdu des matchs avec lui. Le collectif est dépendant des individualités. La différence se fait souvent devant. Quand nos joueurs offensifs sont biens, on monte d'un cran.
" Nélson Oliveira et Silvio Romero sont très investis "
Regrettez-vous, pour votre projet, que certains joueurs ne soient qu'en prêt ?
Je suis persuadé que des joueurs comme Nélson Oliveira et Silvio Romero sont très investis. Ils ont intérêt à profiter de l'occasion d'avoir du temps de jeu et faire le maximum pour l'équipe. Dans les clubs, certains joueurs en contrat longue durée n'ont pas plus d'investissement que les prêtés. On peut préparer une attaque jeune et prometteuse sur trois ou quatre ans puis au bout de six mois, tout peut très vite changer.
