
Philippe, avec le recul, avez-vous des explications sur ce qui s'est passé au Stade de France ?
Cette finale devait être une belle fête. On se souvient qu'avant la rencontre, il y avait une communion extraordinaire entre le public et les joueurs. Aujourd'hui, on n'a pas d'explications rationnelles sur ce qu'il s'est passé.
Comment l'équipe peut-elle se relever après cet échec ?
On a été très touché. On était tous fiers d'être arrivés jusqu'en finale et vraiment déçus après le match. Maintenant, il faut fermer la parenthèse de la Coupe de France et se ressaisir au plus vite. L'urgence et la priorité sont le maintien du club en Ligue 1.
Comment remobiliser le groupe après la défaite en finale ?
Nous devons être forts mentalement et assumer nos erreurs. Ce n'est pas la première fois que l'on fait un mauvais match cette saison. Même si les répercussions ne sont pas les mêmes qu'en championnat, il faut mettre toute notre énergie sur les prochaines rencontres.
Affronter le PSG n'est peut-être pas le meilleur match pour rebondir ?
A la vue des circonstances, beaucoup pense que c'est impossible d'aller faire un résultat au Parc des Princes. Il faut partir avec l'ambition de prendre un point là-bas. Le match sera forcément difficile mais il faudra être très costaud défensivement. On doit se déplacer en étant le plus compétitif possible.
Une semaine décisive s'annonce avec le déplacement à Paris puis la réception de Sochaux samedi prochain...
Le match de Sochaux sera forcément très important contre un concurrent direct.
Je vais faire tourner l'équipe face à Paris. Tout le groupe doit être concerné. Les joueurs qui n'ont pas joué la finale voudront montrer leur qualité.