
Christophe, comment se déroulent les premières semaines de préparation avec les gardiens ?
On a repris avec deux gardiens dont un nouveau qui est Olivier Sorin. Il revient d'une blessure importante qu'il a connue en novembre dernier avec l'AJ Auxerre. Il est encore en phase de retour même si cette blessure date de huit mois. Cette année, on aura une préparation à la carte en fonction des niveaux techniques et physiques de nos gardiens.
En quoi la préparation des gardiens diffère t-elle de celle des joueurs de champ ?
Sur le début, la préparation est la même. Benoît Costil a participé au travail physique avec les joueurs pendant les dix premiers jours. Il s'est entretenu pendant les vacances donc il est revenu en bonne forme physique. Il est nécessaire pour les gardiens d'avoir un foncier. C'est également important qu'ils partagent la vie du groupe. Il y a un effet psychologique et physique. Olivier Sorin a suivi le même programme que les joueurs pendant les quatre premiers jours. Ensuite, on s'est réorienté vers un travail d'appui en fonction de son profil. Il doit aussi s'adapter à une nouvelle méthode de travail qu'il ne connaissait pas.
Comme les joueurs, la préparation des gardiens montera progressivement en intensité...
On a établi un planning physique et technique qui incorpore les matches amicaux. Il est important de prendre en compte les temps de jeu de chacun pendant les rencontres. Au départ, on travaille beaucoup l'aspect technique avec la répétition des gammes. Le travail musculaire monte en intensité sur les six semaines de préparation. Il y a des moments où Benoît Costil s'entraîne avec le groupe pendant que je réalise une séance individualisée avec Olivier Sorin. Chacun avance à son rythme. Tout est calculé pour qu'il y ait une progression des gardiens jusqu'à la reprise du championnat le 10 aoû t.
Olivier Sorin est un gardien qui a beaucoup d'expérience. Etait-ce une condition déterminante de la part du staff ?
Avoir un numéro 2 d'expérience, c'est un plan de bataille qu'on a établi en discutant avec Philippe Montanier et Michel Troin. On a eu une opportunité avec Olivier Sorin et on l'a saisi. Avec Olivier et Benoît, on a deux gardiens expérimentés. Mon rôle est de préparer Olivier pour qu'il soit compétitif en cas d'indisponibilité de Benoît.