
Julien, comment se passent tes débuts à Caen ?
ça se passe bien. J'ai été bien accueilli. Ma préparation d'avant-saison a été complète. Je n'ai pas eu de pépins physiques. J'ai joué les trois premiers matchs. ça commence plutôt bien.
As-tu plus de responsabilités dans le vestiaire caennais ?
Le coach a souhaité que je prenne le brassard. Mon rôle n'a pas changé. J'ai toujours eu l'habitude de parler discrètement. J'essaie d'apporter mon expérience du football professionnel et de la Ligue 1.
Tu as déjà côtoyé Patrice Garande, ton entraîneur...
C'est quelqu'un que j'ai connu quand j'étais à Cherbourg en National. Il est franc, entier, droit... il fait son métier à fond. Il est capable d'être un bon entraîneur de Ligue 1. Il a pesé dans ma venue à Caen.
Comment abordes-tu le match face à ton ancienne équipe ?
Je l'aborde de la même façon que les autres. Il y aura bien sûr une part d'émotion un peu plus importante. Mon départ de Rennes est encore frais. Mais il n'y a pas plus d'enjeu que sur un autre match.
La rencontre se jouera au Mans sur terrain neutre*, as-tu l'impression de perdre l'avantage de jouer à domicile ?
On essaie de s'approprier ce terrain et de faire comme si l'on était chez nous. Ce n'est pas évident de trouver les mêmes repères qu'au stade Michel d'Ornano. Ce sera le deuxième match et le dernier au MMArena. Même s'il n'y a pas eu le résultat au bout, cela a plutôt bien fonctionné contre Lille (défaite 0-1).
Quelles sont les ambitions du Stade Malherbe cette saison ?
L'objectif principal est le maintien. C'est le seul et unique. Toutes les semaines que l'on va passer ensemble et les matchs que l'on va jouer seront pour ça. C'est primordial pour le club.
« On a les armes pour lutter jusqu'au bout »
Es-tu confiant ?
Je trouve qu'il y a de la qualité. On sent un groupe totalement concentré. Cela donne quelques certitudes même on sait que ce sera dur et qu'il faudra lutter jusqu'au bout. Je pense que l'on a les armes pour lutter jusqu'au bout.
As-tu gardé des contacts avec certains joueurs rennais ?
J'ai Benoît (Costil) assez régulièrement, Sylvain (Armand) et « Ladanze » (Romain Danzé) aussi. Ce sont les personnes avec qui je passais le plus de temps. Je risque de les avoir au téléphone avant le match.
Benoit Costil en profite t-il pour prendre des nouvelles de sa Normandie ?
Il est attentif à ce que l'on fait. Il est venu nous voir en préparation. Je crois qu'il est très content que je sois venu dans son club formateur (rires).
Te met-il la pression ?
Il veut que je sois performant avec Caen. C'est normal. Il veut voir le Stade Malherbe durer en Ligue 1.
As-tu des regrets depuis ton départ du Stade Rennais ?
Je n'en ai pas. Il n'y a pas de nostalgie. J'ai passé deux supers saisons puis une plus compliquée que j'ai envie d'oublier. Je suis toujours attentif à ce que le club fait. J'ai passé six ans au Stade Rennais, ce n'est pas anodin.
Parmi les jeunes que tu as côtoyé à Rennes, lesquels vois-tu au plus haut niveau ?
Steven (Moreira) a vraiment de l'avenir. Pour Cédric (Hountondji), c'est plus compliqué car il y a du monde en défense centrale. Mais si ce n'est pas avec Rennes, ça peut être ailleurs. Et je pense que Wesley (Saïd) est capable de s'imposer. Il lui faudra un déclic. Je les vois à un très haut niveau.
* Le stade Michel d'Ornano accueille du 23 août au 7 septembre les jeux équestres mondiaux.
Crédit photos : Roland Le Meur