
Philippe, avec du recul, quelle analyse faîtes-vous de la défaite à Marseille ?
Le résultat ne reflète pas la physionomie du match. C'est celui où l'on s'est créés le plus d'occasions. On en a concédé très peu dans le jeu. Par rapport à la prestation de l'équipe, on se retrouve avec une défaite sévère. Il y a de la frustration.
Est-ce l'efficacité offensive qui a le plus fait défaut ?
Oui et celle de Steve Mandanda aussi. Il a gagné deux tête à tête. Avant, on louait notre efficacité. ça n'a pas été le cas sur ce match. On espère que le fait de se créer des occasions franches à Marseille est un bon signe pour la suite. Il n'y a plus qu'à espérer pour forcer le verrou des prochaines équipes.
Toulouse n'a toujours pas pris de point à l'extérieur. Une bonne opportunité de se relancer ?
Toulouse sait se créer beaucoup d'occasions. Leurs derniers résultats à l'extérieur ne reflètent pas la physionomie de leurs matchs, un peu comme ce que l'on a fait à Marseille. C'est une formation qui met beaucoup d'impact et est très rapide devant. Cette équipe sait un peu tout faire.
Allez-vous modifier votre onze de départ mardi ?
Ce n'est pas impossible. On sort de deux matchs éprouvants. A juste titre, quelques joueurs sont fatigués. Il sera important d'avoir de la fraîcheur contre Toulouse. C'est un match à ne pas manquer, mais pas moins que le déplacement à Bordeaux dimanche.
Qu'avez-vous pensé des premières minutes de Fallou Diagne et Habib Habibou ?
Bien dans le contenu et dans l'état d'esprit. Habib a amené de l'impact. Il a cadré un tir et a su jouer avec les autres. Il a été utile offensivement.
Pour Fallou, ce n'était pas simple pour lui de rentrer dans le match mais il a été bon dans les duels sur son côté gauche. C'est plutôt un défenseur central mais il peut dépanner.