
Benoît, t'attendais-tu à cette sélection ?
Je savais que je n'étais pas loin du groupe France, mais ce n'était pas une fixation. Je ne me prenais pas la tête avec cela. Aujourd'hui, j'ai reçu un coup de téléphone de la part du sélectionneur de l'équipe de France. J'ai ressenti beaucoup de fierté.
Quels ont été les mots de Didier Deschamps ?
Il m'a dit qu'il me suivait depuis longtemps et que je méritais cette sélection. Il m'a également expliqué qu'il me prenait pour mes performances et pour ce que je pourrais réaliser à l'avenir.
Tu vois cette sélection comme une récompense ?
Oui, je suis très heureux. Je n'ai pas eu un parcours simple durant ma carrière. J'ai tout de suite eu une pensée pour le club de Vannes qui m'a récupéré alors que je galérais. Je remercie aussi Sedan et puis le Stade Rennais qui était le seul club de L1 à vouloir me recruter.
Tu as connu des saisons difficiles, mais tu es aujourd'hui très régulier dans tes performances...
Depuis que je suis à Rennes, j'ai la sensation de progresser chaque année. Avec Christophe (NDLR : Revel, l'entraîneur des gardiens), je travaille beaucoup et ça paye. Mais ce n'est pas une fin en soi, j'ai encore beaucoup de choses à montrer.
Comment va se dérouler le programme ?
Je laisse mes potes rennais pendant quinze jours, je pars demain pour Clairefontaine à 10h. Je n'arrive pas en sélection pour bousculer la hiérarchie. Je vais observer et essayer de faire mon petit bonhomme de chemin !