P. Hosiner : « Je me sens bien. J'espère que ça se verra. »

Indiscutable à l'Austria de Vienne, son précédent club, Philipp Hosiner s'est lancé un nouveau challenge en rejoignant la Bretagne cet été. Peu utilisé durant les premiers matchs, l'Autrichien a signé sa première titularisation lors du dernier match de championnat. Le Néo-Rennais veut désormais faire son trou.

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" Je savais que ça allait être dur "

Philipp, comment se passe ton adaptation en Bretagne ?
Je me sens bien à Rennes. Les premières semaines ont été difficiles car je ne maîtrisais pas la langue. J'ai intégré une nouvelle équipe et le style de jeu est différent.
J'apprends le français. ça va de mieux en mieux. Le coach m'a donné une chance en me titularisant lors du dernier match. Je donne le meilleur de moi-même.

Tu as peu joué depuis le début de la saison. Comment le vis-tu ?
Je savais que ça allait être dur. Quand on vient d'un championnat moins huppé, on doit faire ses preuves. Je m'adapte au fur et à mesure à l'équipe. Je comprends de mieux en mieux ce que demande le coach à l'entraînement. J'apprends à connaître la Ligue 1. J'espère être efficace dans les prochaines semaines.

" Un buteur a besoin de confiance "

Penses-tu être capable de réaliser les mêmes performances que dans tes anciens clubs ?
Il y a eu beaucoup de nouvelles choses pour moi. Un buteur a besoin de confiance. J'étais un peu nerveux devant le but quand je suis arrivé au Stade Rennais. Aujourd'hui, je me sens très bien à l'entraînement. J'espère que ça se verra en match.

Qu'as tu constaté en France par rapport au championnat autrichien ?
Il n'y a pas de très grandes différences. La Ligue 1 est plus compacte. C'est plus défensif en France.

Quelle relation as-tu avec Ola Toivonen ?
On se respecte. A Rennes, il a prouvé qu'il était un grand attaquant. Malheureusement pour l'équipe, Ola est blessé. Mais ce sera peut être une chance pour moi de montrer mes qualités. Je dois en profiter.

Pourriez-vous être associé sur le terrain ?
L'entraîneur a déjà essayé cette formule à l'entraînement. ça se passe bien. Ola sait protéger le ballon et bien le donner. C'est aussi un créateur. On peut jouer ensemble.

As-tu craint la signature d'Habib Habibou à la toute fin du mercato ?
Il est normal pour un club qui a des ambitions d'avoir plusieurs attaquants. A Vienne, nous étions quatre pour un seul poste. Cela nous oblige à être toujours concentrés et à 100%. C'est bien pour l'équipe.