Philippe Montanier : « Ce sera la bagarre jusqu'au bout. »

Désormais éliminés de la Coupe de France, les Rouge et Noir n'ont plus qu'un objectif en tête, obtenir les 42 points le plus vite possible, pour s'éviter une fin de saison pesante.

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Philippe, comment expliquez-vous l'élimination en Coupe de France ?
Même si l'on savait que le tirage n'était pas facile, nous sommes déçus. Le match nous laisse des regrets. Ce n'était pas inaccessible. Nous avons fait une mauvaise entame. On le perd sur coups de pied arrêtés. On a eu le mérite de revenir mais dans l'ensemble, la prestation a été moyenne. On n'a pas senti la niaque, l'agressivité et la motivation pour aller plus loin. Perdre à Monaco n'est pas déshonorant mais ça nous met un coup au moral. Il y avait du mieux face à Paris et Marseille mais nous sommes retombés dans nos travers.

Le point noir de ces dernières semaines, ce sont les coups de pied arrêtés...
Auparavant, pendant six mois, nous n'avons pris que 2 buts sur coup de pied arrêté. On nous stigmatise sur le premier poteau mais sur 18 mois et 395 corners concédés, on n'en a pris aucun au premier poteau, avec la même organisation. Les coups de pied arrêtés, c'est de la détermination et de la concentration. Depuis Bastia, nous sommes fragiles dans ce secteur.

Doit-on craindre une longue fin de saison ?
ça peut être une bonne fin de saison si on se met à gagner. Il y a des interrogations mais ça ne doit pas effacer les bons contenus face à Paris et Marseille. Tout le monde était unanime pour dire que l'on pouvait s'imposer contre l'OM. ça veut dire que nous sommes capables d'en gagner d'autres.
Si on se bat pour le maintien, ça peut être long mais il faut s'y préparer. Depuis le début de l'année, nous n'avons pris que 3 points sur 15. Il y a donc urgence. Il faut être conscient de la situation. Ce sera la bagarre jusqu'au bout.

Jouer Toulouse, 14ème au classement, c'est un match à six points ?
Oui et il y en aura d'autres. C'est important de maintenir un écart. Ce sera difficile car les Toulousains ont besoin de points. Ils avaient fait une grosse impression au match aller chez nous (J7. 0-3). J'ai l'impression qu'ils retrouvent des couleurs à l'image de leur match contre Reims. Samedi, ce sera un match de coupe. Il faut être dans cet esprit.

Vous sentez-vous plus lésé que la moyenne par l'arbitrage ?
En ce moment oui. Entre la faute sur Benoît Costil à Bastia, les deux pénaltys oubliés contre Marseille et le but refusé à Monaco... ça commence à s'accumuler. Je sais bien qu'il n'y a pas une cabale de l'arbitrage contre Rennes mais on sent que nous sommes dans une période ou rien ne va dans le bon sens. Ce sont des erreurs qui peuvent faire la différence. Alors on peut râler, prendre des suspensions mais ça ne change pas grand chose. Nous subissons. En général, ça s'équilibre mais pour l'instant on en est loin.