P.Montanier : « Le groupe est uni »

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Philippe, la situation s'est de nouveau compliquée après la défaite à Toulouse...
Le maintien n'est pas encore acquis. On sait que ça se resserre derrière. On a vite besoin d'une victoire pour relancer la machine. Ça devient de plus en plus pressant. Il reste 13 matchs, 39 points mais il ne faut pas attendre et s'y mettre dès maintenant. Il faut saisir chaque journée comme un match de coupe pour pouvoir se transcender. On est bien conscients de la situation, les joueurs en premier, mais il ne faut pas paniquer. Le groupe est uni dans cette adversité.

Cette spirale négative peut-elle vous inciter à revoir vos plans ?
Il ne faut pas changer pour changer. Il faut rester dans la continuité. Il faut s'appuyer sur ce qui a été bien fait. On a un groupe homogène mais il n'y aura pas de révolution. On ne veut pas se perdre ailleurs.

On a rarement vu le même onze de départ aligné à cause des suspensions et blessures. Est-ce un frein à la régularité ?
Oui et non car des fois, quand on a alterné, ça a bien marché. Quand on joue des semaines à trois matchs, on est obligé de faire tourner. On doit prendre en compte la fatigue. Il n'y a pas de martingale là-dessus.

Avez-vous pensé à installer Ola Toivonen au poste de numéro 10 ?
On l'a déjà fait mais ce que l'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. Quand on est menés, on prend plus de risques offensifs, on joue alors presque avec quatre attaquants mais on perd des atouts à la récupération. Face à Marseille, Ola était en pointe et ça ne l'a pas empêché de décrocher. Il a été le soutien de Vincent (Pajot) sur le but. C'est l'animation offensive qui prime.

Un mot sur Bordeaux, votre prochain adversaire ?
Ils ont retrouvé leurs internationaux qui étaient partis à la Coupe d'Afrique. Ils ont eu un passage à vide à cause d'un effectif diminué. Leur match face à Saint-Etienne a confirmé qu'ils étaient costauds et complets dans toutes les lignes. Ce sera un match du même ordre que Marseille.

Quelle est votre réaction quand l'environnement du club évoque la fragilité de votre poste ?
L'entraîneur cristallise les critiques quand ça va mal et c'est logique. On est habitués. Il y a des fausses rumeurs qui circulent. C'est le métier qui veut ça. J'ai déjà connu cette situation. On ne peut pas empêcher les gens de parler. Avec le Président, nous sommes plus à discuter d'une prolongation qu'autre chose. On veut garder une ligne de conduite, un cap, même dans la difficulté.


>> J26. SRFC / Bordeaux : samedi 21 février à 20h (gratuit pour les moins de 16 ans)