
Christophe, durant cette trêve internationale, comment organises-tu tes séances d'entraînement ?
On arrive à la fin de la saison et habituellement, j'en profite pour augmenter la charge de travail car il n'y a pas de compétition le week-end. Mais j'ai fait le choix de " couper " et de réaliser très peu d'actions spécifiques. En accord avec Michel Troin, les gardiens ont intégré l'entraînement collectif. L'objectif était aussi de diminuer ma présence pour faire souffler psychologiquement les gardiens Christopher Dilo et Olivier Sorin.
Le groupe est beaucoup plus restreint. Ce sont des moments qui permettent de mieux se connaître individuellement ?
Ce sont des semaines de décompression. Le vestiaire se vide et l'ambiance est plus légère, car il n'y a pas la pression liée à la compétition. Cette coupure permet de récupérer physiquement et mentalement pour réattaquer lundi matin avec force.
En compagnie de Christopher Dilo et Olivier Sorin, tu étais hier à la Foire internationale. Comment as-tu vécu cette séance un peu spécifique ?
C'était l'occasion d'échanger avec les supporters et de partager un bon moment avec les enfants. Ils ont eu la possibilité de s'exercer sur le trampoline. C'était très sympa.
Suite au forfait de dernière minute de Hugo Lloris, Benoît Costil a été appelé en équipe de France. Durant cette semaine, es-tu en contact avec Franck Raviot, l'entraîneur des gardiens ?
Avant chaque sélection, Franck m'appelle pour faire le point. Pendant le stage, il n'y a pas de contact. Après, on réalise ensemble un bilan. Pour Benoît, c'est une bonne opportunité pour découvrir un autre environnement. Il n'est pas dans un rôle où la pression du résultat est sur ses épaules. Cela va lui permet de souffler un peu plus et de s'aérer la tête.