
Laurent, à deux jours de la demi-finale, la pression monte ?
A ce niveau de compétition, ce ne sont que de belles affiches. On va s'appuyer sur les derniers matchs et notre force collective. Quoiqu'il arrive, nous avons fait mieux que l'an dernier. Nous progressons. Il y a une place pour le Stade de France à aller chercher. Ce n'est que du plaisir.
N'y a t-il pas trop d'impatience chez vos joueurs ?
Il y a de l'envie. Les joueurs ont un grand challenge à relever. Au fil des matchs, ils ont gagné en maturité. Autant au début, il y avait de l'excitation, aujourd'hui, avec la confiance emmagasinée, il y a de la sérénité. Ce sont des moments qu'il faut apprécier.
A ce stade, y a t-il encore des inconnus ?
On sait que l'on va affronter une grosse équipe. Il y a des joueurs talentueux, rapides. Il y a une force athlétique impressionnante. Il faudra exploiter les quelques failles. Ils ne sont pas forcément plus matures que nous mais il y a un style différent du notre.