
Comment s'est déroulée cette semaine ?
On travaille dans la continuité des précédentes. Les joueurs sont toujours aussi impliqués et sérieux à l'entraînement. On a envie de continuer sur cette bonne dynamique jusqu'à la fin.
Le match aller s'était joué dans une ambiance délétère...
C'est une équipe qui arrive souvent à s'imposer à domicile. Il y a eu des expulsions qui ont un peu faussé le jeu. On est revanchard aussi pour cela. C'était une défaite frustrante, car lorsque l'on se retrouve à dix, c'est plus compliqué de gagner à l'extérieur.
Lorsque l'on observe le classement à domicile et à l'extérieur, le Stade Rennais F.C. se classe dans les deux cas à la dixième place. Quel est votre regard sur ces statistiques ?
On aimerait être plus haut, mais cela montre actuellement le niveau de l'équipe. Cela prouve aussi que l'on peut être aussi bien performant à domicile qu'à l'extérieur. Si on termine bien la saison, on se situera plus haut logiquement.
A l'inverse, il y a des écarts entre le classement offensif et défensif...
On remarque que l'on gagne les matchs avec peu de marge. L'animation offensive fait la différence. On l'a encore vu à Montpellier, on est costaud défensivement, mais si on veut aller plus loin, on doit être plus efficace. Ce n'est pas simplement lié aux attaquants, c'est toute l'équipe qui est concernée. Sur les côtés, les latéraux doivent pouvoir amener le danger. Au milieu, c'est la même logique... On doit être aussi capable de se créer davantage d'occasions pour augmenter nos chances de marquer. Les joueurs sont conscients de cela.
Entre deux formations qui sont mathématiquement sauvées, la prise de risque pourrait être plus importante ?
C'est une équipe qui a assuré son maintien et qui sera certainement encore plus dangereuse, car elle pourra effectivement prendre plus de risques. On l'a vu de notre côté avec le match de Lorient où l'on a joué relâché et cela nous a souri (victoire 3 à 0). Ils ont aussi un potentiel offensif intéressant avec des joueurs rapides et déséquilibrants. Il faudra se méfier.