" PG ", comment as-tu vécu cette première apparition en Bleu ?
J'avais peu de temps de jeu devant moi. Il ne fallait pas se prendre la tête. J'y suis allé à fond. L'ambiance du Stade de France était différente de ce que j'ai pu connaître avec Rennes en Coupe de France. Malgré le mauvais résultat, c'est un super souvenir.
As-tu été surpris par les diables rouges ?
On savait que c'était un gros match face à l'un des favoris du prochain Euro. C'était un test. On a commis des erreurs mais ils ont aussi eu de la réussite. On connait leur potentiel offensif et leur solidité défensive. Cette équipe encaisse peu de buts. On a quand même réussi à en mettre trois. La plupart du temps, on a dominé le match. Ils ont fait parler leur puissance physique et leur efficacité. ça reste un match amical de fin de saison. Il faut en tirer des leçons mais ne pas s'alarmer. Tout n'est pas à jeter.
Qu'est-ce que tu t'es dit au moment de ton entrée ? Quels ont été les mots de Didier Deschamps et de tes coéquipiers ?
Je me suis dit que c'était le moment de montrer au public ce que je savais faire. Il fallait que je saisisse ma chance. J'ai eu les consignes de ne pas oublier de faire les efforts défensifs. Il y avait 4-1. Il fallait recoller au score sans se désorganiser. Après le match, le coach m'a dit que j'avais fait une entrée intéressante mais il n'y a pas eu de discussion particulière. Les joueurs m'ont félicité pour mon entrée car j'ai apporté quelque chose. Mais c'était un match amical. On ne va pas s'extasier là-dessus. Je vais me concentrer sur l'Albanie. Ensuite, il faudra tout faire pour revenir dans cette sélection.
Une victoire en Albanie serait la bienvenue avant les vacances...
On n'a pas le droit à l'erreur. Après la défaite contre le Brésil, l'équipe avait bien réagi contre le Danemark. Didier Deschamps attend la même réaction contre l'Albanie. Ce sera compliqué mais on y va avec la ferme intention de s'imposer.
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