Philippe, la victoire à Lyon a donné raison à votre composition de départ...
Je savais que l'on allait être attaqué, moi en particulier. Il fallait faire avec les forces actuelles. Les points forts de l'équipe sont au milieu et en défense. Je l'ai déjà connu en tant que joueur ou entraîneur. On peut jouer avec 4 ou 5 attaquants et ne jamais marquer. Il y a des grands entraîneurs, " Coco " Suaudeau le premier, Pep Guardiola également, pour lesquels, c'est avec beaucoup de milieux que l'on peut gagner des matchs. Il y a différentes conceptions, il n'y a pas de vérité.
Quelle était l'idée de départ à Gerland ?
J'étais convaincu que cette solution était la meilleure manière de perturber les Lyonnais, de récupérer haut le ballon et d'avoir des occasions de but. Nous l'avions travaillé et ça s'est bien passé.
Mehdi Zeffane, Benjamin André et Pedro Henrique sont des joueurs vifs et endurants. Leur titularisation n'est pas anodine...
C'était la volonté de presser haut et de ne pas subir. Pour ça, il faut avoir des jambes, de l'agressivité, des qualités d'implication défensive. Ce qu'ont naturellement moins les attaquants. Leurs qualités nous serviront dans d'autres matchs et d'autres circonstances.
Défenseur droit de formation, Mehdi Zeffane a joué à gauche en attaque. Pourquoi ce choix ?
Il est capable de jouer à droite ou à gauche. Il l'a déjà fait en coupe d'Europe avec Lyon. Il est capable de vite se projeter vers l'avant. On l'a constaté la semaine précédente à l'entraînement. L'idée a germé de le faire jouer à ce poste.
