On fait tout pour. On a mis le focus sur le fait que l’on n’a pas de seconde chance. En championnat, on a toujours la possibilité de se rattraper sur le match qui suit. Là, on est sur du « one shot ». Soit on est performant ce jour-là, ou alors ce sera la fin pour les 2004. Ils n’auront plus jamais l’occasion de rejouer la Gambardella. C’est quelque chose d’important pour eux car c’est la première expérience d’un match couperet. C’est un match qu’ils vont peut-être aborder avec un peu plus d’appréhension.
On progresse plus vite dans des matchs à pression ?
C’est une expérience à vivre. L’idéal est qu’elle soit positive afin de pouvoir gagner en maturité et pour la construction des garçons. Forcément, ça peut engendrer plus de stress que d’habitude. C’est aussi à nous les éducateurs de dédramatiser l’évènement en prenant exemple sur ce qui se passe en Coupe de France. On affronte un adversaire moins renommé, entre guillemets, parce que c’est un club amateur. Ils sont dans la position du petit poucet et voudront prouver contre un club pro qu’ils ont des qualités. Si on ne met pas l’intensité nécessaire, on aura certainement du mal à faire la différence.
Sais-tu à quoi t’attendre dimanche ?
On a réussi à trouver des informations sur l’adversaire. Ils n’ont pas disputé beaucoup de matchs en championnat. C’est une équipe de U18 R1 qui a l’habitude de jouer ensemble. Ils prennent beaucoup de buts mais en marquent aussi beaucoup. Il y aura une grosse motivation et une détermination certaine de leur part, nous devrons être au même niveau sur ces critères pour se qualifier.
