Sébastien Tambouret : « Nous sommes fiers de l'évolution des garçons »

Sébastien, Pierre-Alexandre, d'abord quel regard portez-vous sur cette qualification décrochée à Toulouse en demie ? 

Sébastien Tambouret : « Je suis heureux d’avoir pu participer à une telle expérience et d’en ressortir victorieux. »

Pierre-Alexandre Lelièvre : « C’était un match agréable à jouer face à une très belle équipe de Toulouse. On s’attendait à une belle opposition et on l’a eue. On était dans de très bonnes dispositions pour préparer la rencontre. »
 

Que retenez-vous de la phase de poule ? 

SB : « On a vu dès le premier match à Monaco que c’était du sérieux à travers tout ce qu’il s’y passe, l’adversité, les conditions de jeu et puis les joueurs également. On est devenu de plus en plus compétiteur. Ça a commencé dur avec un but encaissé dès la première minute. Je retiens le courage et la détermination des garçons face au Paris FC qui y ont cru jusqu’au bout pour arracher la séance de tir au but. Tout au long de la compétition, on a beaucoup appris, on s’est aussi découvert beaucoup de qualité.  »

PAL : « Le premier match à Monaco a donné le rythme qu’il y allait avoir dans cette compétition et l’adversité qu’on aurait sur tous les matchs. Je pense que ça a fait du bien au groupe. L’égalisation au PFC à la dernière minute compte énormément. Derrière on fait trois bons matchs dont deux références contre Auxerre et Caen. Ça a donné de la confiance et de la motivation au groupe. »

Quelles sont les différences par rapport au championnat de National 3 que vous avez l’habitude de disputer ? 

SB : « L'équipe se confronte d'abord à des joueurs qui ont un peu de vécu en Ligue 1. À Toulouse, trois garçons avaient participé au match de la veille avec le TéFéCé. On peut aussi le voir avec les buteurs monégasques, Lucas Michal et George Ilenikhena (NDLR : le second nommé a notamment joué 23 matchs de Ligue 1 cette saison). Ça n’a jamais été un challenge amical ça a toujours été le moyen de progresser. »
 

Après la première journée à Monaco, vous vous imaginiez atteindre la finale du Challenge Espoirs ? 

SB : « Quand on s’engage dans une compétition comme celle-ci, on s’imagine tous les scénarios. Nous savions qu’il y avait une demi-finale après les poules. On y pensait. Finir à l'une des deux premières places du groupe était un objectif fort pour les garçons. Et puis l’appétit vient en mangeant : quand on voit les conditions dans lesquelles on a été mis ça donne évidemment envie de passer de nouveaux tours. Nous avons hâte de jouer cette finale. »
 

Monaco pour inaugurer le Challenge Espoirs, Monaco pour le titre, la boucle est bouclée…

PAL : « On peut dire ça oui. J’espère que le résultat sera différent qu’en octobre dernier. C’était un très bon match en phase de poule. Je suis sûr que la finale sera de qualité et je suis convaincu que les joueurs auront à cœur de remporter ce match. »
 

Quels souvenirs gardez-vous de cette opposition sur le Rocher ?

SB : « La mise en route tout simplement. On parlait de la différence entre la National 3 et le Challenge Espoirs : la moindre erreur, la moindre hésitation, on l'a payé cash. On avait été surpris d’entrée. Monaco avait l’habitude de ce genre de match entre la Youth League et la PL Cup. Il nous a fallu une minute pour nous adapter, après on avait sorti une belle performance là-bas. Il y avait du positif dans de nombreux domaines : le jeu, les intentions, l’état d’esprit, malheureusement ça n’avait pas suffi à l'époque. »
 

De quoi êtes-vous le plus fier jusqu’à présent ? 

SB : « L’évolution des garçons. Ils avancent bien, l’état d’esprit est bon, l’envie de souffrir ensemble, l’envie de défendre et d’attaquer ensemble, la volonté de progresser. Aujourd’hui il y a une ligne directrice sur l’individu qui permet au collectif d’être bon. Il y a une mission qui a été donnée, ça n’est pas parce qu’une page va se tourner qu’on va l’arrêter avant, il y a l’envie de conclure cette aventure de la meilleure des façons, pour le respect des partenaires de l’équipe et du club.