Asamoah Gyan : « On se comprend bien sur le terrain »

Avant de se rendre à Montpellier, Asamoah Gyan s'est présenté devant les journalistes. Il évoque la situation difficile de son équipe avant d'affronter les Dauphins de Bordeaux.

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Asa, comment vis-tu la situation sportive actuelle ?
Nous sommes dans une période difficile. Je ne sais pas pourquoi. Des fois quand on perd, on peu perdre sans être mis en danger. C'est le football. On doit continuer à travailler. On garde le moral car on sait que l'on a des qualités. Quelque soit l'issue finale, il faut faire une bonne fin de saison.

Comment juges-tu ton rendement actuel ?
Je suis content de mes prestations. J'estime ne pas être au top physiquement. Je dois surveiller ma condition. Face à Lille, j'ai fini la première mi-temps fatigué. Je ne vais pas me plaindre. Les gens commencent à voir le vrai Asamoah. Ce n'est pas fini. Je veux encore prouver. En ce moment, nous avons besoin de victoires. Je suis un buteur mais le plus important est d'aider l'équipe à gagner. J'aimerai marquer encore plus mais je dois aussi faire les efforts défensifs pour l'équipe. C'est la priorité.

Ne crains-tu pas la démobilisation chez tes partenaires ?
Tout le monde est concerné. Quand tu perds trois matchs d'affilée, il y a une perte confiance. Inconsciemment on tente peut être moins sur le terrain. Mais on est une vraie équipe. Tout le monde s'entraîne beaucoup. Je ne suis pas dans la tête des autres joueurs mais je ressens l'envie de bien faire.

Peux-tu devenir un leader pour cette équipe ?
Tout est possible. Le futur le dira. Il faut que je sois plus décisif à chaque match. On a un grand leader avec Petter Hansson, notre capitaine. Il y a aussi des jeunes avec un grand avenir. Personne ne pose cette question de savoir s'il manque des leaders quand on gagne. Lorsque l'on regarde notre façon d'évoluer sur le terrain, on joue souvent mieux que notre adversaire mais on perd. Ce n'est pas une question de leadership mais de réussite.

Pour devenir un leader, il faut parler français...
Oui c'est important. J'apprends tous les jours dans le vestiaire. Je sais parler français mais pas assez couramment pour répondre aux interviews. Si je répondais en français, les réponses ne dureraient que dix secondes. (rires) C'est pour cette raison que pour bien m'expliquer, je préfère répondre en anglais. Le football est un langage. On se comprend très bien sur le terrain.