Benoit Bastien et Bertrand Layec à Rennes

Bertrand Layec, responsable du secteur professionnel à la Direction Nationale de l'Arbitrage et Benoit Bastien, arbitre de L1, étaient aujourd'hui au centre d'entraînement Henri Guérin pour rencontrer joueurs et dirigeants rennais. L'objectif ? Echanger pour mieux se comprendre. Une démarche appréciée par les deux parties.

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" Mieux se connaître pour mieux se comprendre ". La notion est élémentaire et pourtant c'était bien la première fois qu'arbitres, joueurs et dirigeants se rencontraient durant la saison en dehors d'une compétition. Depuis cette année, à l'initiative de la DNA, chaque arbitre de L1 a été ou sera convié à s'immerger durant une journée dans un club de l'élite.

Bertrand Layec et Benoit Bastien, arbitre de L1 (qui a notamment dirigé la rencontre entre Sochaux et le Stade Rennais cette saison) étaient donc à la Piverdière ce mercredi. L'arbitre attaché à Ligue Ile de France, avant de prendre son sifflet pour arbitrer une opposition, a même participé (avec un certain talent selon Frédéric Antonetti) à différents exercices proposés par le coach rennais : " le temps où chaque corporation restait emmurer est révolue " commente Bertrand Layec, à l'initiative du projet. " Ce type de démarche est important pour les deux côtés. Nous observons d'un peu plus près le travail effectué aux quotidiens par les clubs. Pour les joueurs et entraineurs, ils peuvent voir que les arbitres s'entraînent eux aussi durement pour être performants les soirs de matchs. Se rencontrer dans un autre contexte où il y a notamment moins de pression est forcément bénéfique pour tout le monde ".

Après la pratique en matinée, place à la théorie l'après-midi. Les deux hommes ont longuement échangé avec le staff technique sur le début de saison du Stade Rennais F.C. et les quelques problèmes d'arbitrage qu'ils ont pu observer durant cette première partie de championnat : " Le dialogue, c'est le début du respect. Comme chacun, un arbitre peut se tromper. Si c'est le cas, il le fait en toute bonne foi. Lorsque l'on connaît les hommes, on est plus indulgent dans les défaillances. C'est aussi un objectif important de cette visite " conclut l'ancien arbitre breton.