C’est sans complexe que les « Rouge et Noir » se rendront au Parc des Princes. Un défi de taille certes mais les joueurs de Christian Gourcuff ont prouvé depuis le début de saison qu’ils étaient capables de contrarier n’importe quel cador du championnat.
Quels enseignements tirez-vous du dernier match de votre équipe ?
On continue d’avancer. Il faut être lucide sur cette prestation moyenne, pour ne pas dire un peu décevante. Il y a des jours comme ça. Il faut savoir faire la part des choses. On a l’ambition d’être meilleurs sur les semaines à venir et dès dimanche. La victoire est tout de même logique. Être 5ème, avec 20 points, avec une marge de progression, c’est intéressant.
L’action qui a amené le but est un régal collectif…
C’est un action très bien menée. Il y en a eu d’autres avec souvent la même finition, en l’occurrence des centres de Paul-Georges Ntep pour Wesley Saïd. Sur l’action, l’ouverture de Benjamin André est possible parce que Paul-Georges fait le bon appel au bon moment. Wesley a une dresse devant le but que l’on connaît.
Un déplacement à Paris se profile. C’est le match le plus compliqué de la saison ?
Même si Paris est moins à l’aise que les années précédentes, c’est quand même la meilleure équipe française. Se déplacer au Parc est un événement. On va se confronter à ce qui se fait de mieux au niveau européen. On va bien se préparer, sans complexe. On va jouer crânement notre chance mais cela impose d’être à notre meilleur niveau individuel et collectif. Ce sont des matchs très motivants. On a une pression qui est toute positive. Ça permet de fédérer les énergies.
Amateur de possession du ballon, ne craignez-vous pas de devoir courir après ?
Le football est binaire. Une fois sur deux, on n’a pas le ballon. Pour lutter contre Paris, il faudra être performant dans la récupération du ballon et le faire vite pour ne pas s’épuiser. Quand on l’aura, il ne faudra pas non plus le rendre tout de suite, avoir la capacité de le gérer et se montrer dangereux. En face, il y a un capital technique important. Il faut être lucide sur le rapport de forces.
Paris semble avoir un jeu plus direct cette saison…
Je ne sais pas s’il est plus direct. Les grandes lignes sont les mêmes. Avant, « Ibra » faisait de grosses différences en Ligue 1. Son absence change un peu la donne. Il y a plus d’agressivité dans leur jeu mais c’est une équipe qui a gardé la même organisation et qui a aussi cette capacité à user l’adversaire. Leur maîtrise leur permet d’imposer un pressing à la perte du ballon redoutable. En allant à Paris, on sait à quoi on est exposé.
Benjamin André sera suspendu dimanche. Ce sera un gros manque ?
Lorsqu’un bon joueur est absent, c’est préjudiciable. D’autant plus que l’on doit aussi déplorer l’absence de Sanjin Prcić qui a un souci méniscale. C’est la conjugaison des deux qui est plus embêtante.
12ème journée de Ligue 1
Paris SG / Stade Rennais F.C.
Dimanche 6 novembre à 20h45
Parc des Princes
