Christophe Revault : Je n'ai pas longtemps hésité

Après l'entraînement de ce jeudi matin, le gardien de but Christophe Revault a été présenté à la presse au centre d'entraînement Henri Guérin. Il a notamment expliqué les raisons qui ont motivé son retour en Bretagne et la manière dont il voyait son avenir au sein des " Rouge et Noir ".

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Christophe, vous avez passé six ans à Toulouse. Qu'est-ce qui vous a fait revenir au Stade Rennais F.C. ?
- " C'est la passion du métier et le fait également de pouvoir évoluer dans un environnement où les gens montrent qu'ils veulent travailler avec vous. Pour moi, l'aspect humain est très important. A Toulouse, c'était compliqué depuis deux mois. Le club a pris un nouveau tournant, certaines personnes voulaient tirer un trait sur le passé pour des raisons que j'ignore... Quand le SRFC m'a contacté, je n'ai pas hésité. Vous savez, Rennes est un très bon club de Ligue 1, très côté. Il représente quelque chose sur la place du football. "

Aviez-vous vous prévu de revenir ici ?
- " Je ne crois plus qu'il soit possible d'établir à l'heure actuelle un plan de carrière dans le monde du football. On parle souvent de mercenaires, mais parfois, ce sont des dirigeants ou des coaches qui vous forcent à partir. Mais attention, je ne crache pas dans la soupe, je continuerai à suivre les résultats du TFC. "

Quel souvenir avez-vous gardé de vos deux saisons chez les " Rouge et Noir " ?
- " Je suis arrivé en même temps que Paul (NDLR : le Guen) du PSG. La première saison s'est très bien déroulée. Malheureusement, la deuxième, je me blesse gravement au genou à Lyon. Mais je suis bien revenu. Cette saison, c'est pareil (NDLR : blessé pendant plusieurs mois à un tendon du genou gauche), je ne suis pas parti en vacances pour être compétitif à la reprise."

Comment s'est passé votre retour ?
- " Bien. L'entraînement avec Laurent Huard m'a fait bizarre, puisque nous avons évolué ensemble (sourires) ! Je connais du monde. Bien évidemment Daniel Moreira, une bonne partie de l'encadrement technique mais aussi de vieux briscards que j'ai souvent croisé en L1, comme Cyril Jeunechamp ou Olivier Monterrubio. "

Quel rôle comptez-vous jouer ici ?
- " Je viens d'abord pour aider les deux jeunes (Simon Pouplin et Cheikh Ndiaye) à bien lancer leur carrière. J'ai été jeune moi aussi, et je sais que ce n'est pas évident. Dans un groupe, c'est important d'être encadré par des gens d'expérience. J'espère leur apporter beaucoup de choses. Nous serons collègues de travail, pas des concurrents. Nous devons tout faire pour que le club gagne et non nous mettre de bâtons dans les roues. Il n'y aura aucun problème entre nous. Celui qui jouera aura l'appui des deux autres. C'était déjà pareil à Toulouse avec Nicolas Douchez. "
 
Pourriez-vous passer une saison sans jouer ?
- " Je suis un compétiteur, je donne toujours le meilleur de moi-même. Après, comme je l'ai dit, la sélection se fait par le terrain. Je ne souhaite pas à Simon de se blesser ou de réaliser de contre-performances. Je n'ai pas cette mentalité. Si je dois aller en CFA, j'irais. J'ai déjà pris beaucoup de plaisir en National en allant jouer à Calais ou à Noisy-le-Sec. Ce qui m'incombe, c'est de jouer, c'est ma passion. Mais après, c'est sûr que je préfèrerais évoluer en Ligue 1. "