Cyril Chapuis : « Rennes, une très belle expérience »

C'est en Bretagne que Cyril Chapuis a fait ses grands débuts en Ligue 1. Après avoir connu sept clubs différents, il a choisi de se relancer chez la lanterne rouge du championnat de France, le FC Metz.

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Cyril, que retiens-tu de tes années rennaises ?
C'est là-bas que j'ai débuté en Ligue 1, et cela s'est très bien passé. C'est à Rennes que j'ai connu ma première sélection en Equipe de France Espoirs et que j'ai marqué mes premiers buts. Cela reste vraiment une très belle expérience et j'en garde de très bons moments.


Depuis ton départ de Rennes, comment résumerais-tu ta carrière ?
Jusqu'à la fin de mon aventure marseillaise, je dirais que j'ai vécu de bonnes choses, intéressantes. Après, ce fut un peu plus compliqué. Il y a eu l'instabilité. J'ai changé plusieurs fois de clubs, j'ai été souvent prêté. Pour l'instant, les meilleurs souvenirs de ma carrière sont mes premiers matches professionnels avec le Stade Rennais, et également les rencontres sous le maillot de l'OM au Vélodrome. C'est toujours impressionnant pour un joueur, notamment les chocs Marseille - PSG !


Que représente pour toi le Stade Rennais F.C. aujourd'hui ?
C'est devenu une assez grosse équipe, avec de très bonnes individualités. Le club s'est beaucoup structuré, même s'il l'était déjà à l'époque lorsque j'y évoluais. Et maintenant il aspire à devenir une grosse cylindrée pouvant régulièrement disputer les Coupes d'Europe.


Pourquoi avoir choisi de rejoindre le FC Metz ?
Pour retrouver la Ligue 1, en premier lieu. Ensuite, parce que le FC Metz est aujourd'hui entraîné par Yvon Pouliquen, qui avait été mon entraîneur à Grenoble l'an passé et avec qui cela s'était très bien passé. Enfin, c'était une opportunité de rester en France. Pour moi qui souhaitais privilégier l'Hexagone à l'étranger, c'était un bon choix. Un choix qui en plus me donne l'occasion de me relancer aujourd'hui.


Comment aborde-t-on les matches quand on sait que le club est quasiment condamné à la relégation ?
Je dirais que c'est plus facile, quelque part. On sait que l'on n'a plus grand-chose à perdre, alors on prend les matches un par un et on joue notre va-tout, tout simplement. On joue les matches pour les gagner, même si on est bien conscient que c'est difficile. Et puis, notre coach prône le jeu et l'offensive, ce qui contribue à tout cela.


On imagine que vous allez maintenant tout donner pour la Coupe de France. Serait-ce une bonne saison si vous alliez au bout ?
Une bonne saison, je ne sais pas... C'est sûr que cela apporterait un petit morceau de bonheur dans cette saison un peu terne, mais cela ne la sauverait pas pour autant. Nous préférerions rester en Ligue 1 ! Après, cela ferait du bien à tout le monde, au club, aux supporters et aux joueurs.


Comment expliquez-vous le fait que le FC Metz ne puisse s'imposer à domicile ?
Je ne peux pas vraiment répondre, parce que cela ne fait que quelques semaines que je suis ici. Peut-être que le mauvais départ a entraîné une pression supplémentaire qui rend la victoire plus difficile. Quand on n'arrive pas à gagner les premiers matches sur sa pelouse, tout se complique rapidement parce que le manque de confiance s'installe. Cela est arrivé aussi au PSG cette saison. L'équipe finit par être tétanisée à domicile. Mais je pense et j'espère que nous allons rapidement inverser la tendance.


La rencontre de samedi sera-t-elle déséquilibrée ? T'attends-tu à un match compliqué ?
Non, je ne pense pas que la rencontre sera déséquilibrée. Sur un match, tout peut arriver. Aujourd'hui en Ligue 1, mis à part Lyon qui est au-dessus, chaque équipe peut battre l'autre. Ce sera très équilibré au contraire ! Après, tous les matches sont compliqués. Maintenant, si nous respectons bien les consignes et que collectivement nous nous appliquons à maîtriser les fondamentaux, nous pourrons peut-être réussir un résultat positif.


En collaboration avec www.fcmetz.com