Comment abordez-vous cette rencontre contre l'Angleterre ?
C'est un match décisif que nous préparons sereinement. Nous sommes bien concentrées, conscientes de l'enjeu du match et nous devons réussir à positiver la pression qui nous entoure.
Vous devez absolument gagner, est-ce un désavantage ?
Le fait que nous devons gagner pour nous qualifier ne constitue pas un désavantage. Au moins, nous savons ce qu'il nous reste à faire. De plus, nous aurons l'avantage de jouer à domicile et cela nous met dans de très bonnes conditions.
Quelle formation est favorite pour cette rencontre ?
C'est du 50-50. Les Anglaises ont bien progressé, leur parcours le prouve. C'est une équipe solide, technique et physique. Lors de notre dernière confrontation (0-0), elles nous avaient donné beaucoup de fil à retordre. C'était une partie très serrée.
Vous allez être dans la zone de Smith, la meilleure joueuse anglaise, vous appréhendez cela ?
Non, pas du tout. Au contraire, c'est une bonne chose pour moi.
Vous avez déjà battu l'Angleterre lors des qualifications à la Coupe du monde 2003. Cela peut-il constituer un avantage psychologique ?
Dans l'abord du match, oui, certainement. Il est important de se remémorer ce bon souvenir où l'aspect émotionnel avait été très important, même si depuis les choses ont évolué.
Que représente pour vous une Coupe du Monde ?
Une Coupe du Monde, ça ne se rate pas. C'est l'assurance de participer à des rencontres de très haut niveau et on veut à nouveau se qualifier pour prouver que nous pouvons faire mieux que lors de la précédente édition (elles avaient été éliminées dès le premier tour). Nous qualifier pour ce Mondial permettrait peut-être aussi de faire évoluer les choses plus rapidement en ce qui concerne le football féminin en France.
