Comment s'est déroulée cette semaine ?
L'ambiance est difficile depuis quelque temps. Je n'ai pas attendu Lorient pour m'en apercevoir. Maintenant l'important, c'est de trouver des solutions pour remonter la pente. Et dès samedi face à Toulouse.
Y a t-il un manque de confiance ?
Oui, les joueurs n'ont pas la confiance nécessaire pour s'exprimer pleinement en match. Mais cela fait partie des aléas d'une saison. Même le champion de France connaît à un moment une perte de confiance. La retrouver ne se fait pas en donnant un coup de baguette magique. La situation est compliquée, mais elle n'est pas dramatique.
Sentez-vous vos joueurs touchés ?
Oui, l'atmosphère est difficile et les joueurs ne la vivent pas très bien. Personnellement, j'en ai vu d'autres, mais on est dans hommes. On n'est pas des robots et on n'est forcément un peu touché.
Comment redonnez plus de sérénité à vos joueurs ?
On se réfugie d'abord dans le travail. Si les joueurs réussissent à l'entraînement des exercices, ils pourront les répéter en match. On bouscule les habitudes également. Par exemple, dès lundi dernier, on a réalisé une séance vidéo. J'ai pointé du doigt ce qui n'allait pas, mais tout n'est pas à jeter. Il y a eu des bonnes choses et il faut aussi les souligner. On ne retrouve pas la confiance en criant que tout va mal. Ce n'est pas comme cela que cela fonctionne. J'ai aussi pris du temps pour le dialogue et des entretiens individuels.
Comme je l'ai dit, tout n'est pas à jeter. On va peut-être faire un ou deux changements dans l'équipe, mais il n'y aura pas de révolution. Cela fait partie de mon travail de remettre en question certains joueurs. De leur dire qu'ils sont moins en forme et qu'ils doivent se reposer et pour certains de leur dire qu'ils doivent se remettre en question.
On va changer dix ou quinze pour cent qui doivent nous permettre d'être plus efficace et plus solide.
