« Il n'y a rien d'acquis. C'est encore très fragile. »

Grâce à un match nul à Toulouse et deux succès consécutifs face à Lille et Sochaux, le SRFC s'est refait une santé. Avant la réception de Montpellier, champion de France en titre, Frédéric Antonetti ne veut pas relâcher la pression. L'équilibre reste fragile.

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Comment s'est passée la trêve internationale ?
On avait neuf sélectionnés, des titulaires. ça été difficile de mettre des choses en places mais on bien travaillé avec ceux qui étaient là. On est un petit peu dans l'inconnu.
On connaît l'importance d'une qualification pour la Coupe d'Afrique. C'est beaucoup d'émotions. ça laisse des traces. Par exemple, Pit' s'est qualifié à la 95e avec le Burkina Faso, Jean II et Kana ont fait un bon match mais sont éliminés. C'est très délicat à gérer. C'est une quinzaine difficile.

" L'état d'esprit nous a permis de redresser la situation. "

Cette 11e position au classement vous permet-elle d'aborder plus sereinement le prochain match ?
C'était bien de se refaire une santé au niveau des points. Il n'y a rien d'acquis. C'est encore très fragile. Un match de perdu, vous vous retrouvez tout de suite dans la difficulté. Les écarts ne sont pas importants, ni vers le bas, ni vers le haut. Il faut être très vigilant. L'état d'esprit nous a permis de redresser la situation. C'est beaucoup de solidarité et de détermination. Il faut le conserver.

La 15e place de Montpellier au classement vous étonne t-elle ?
Ils ont un déficit de points. Mais ce n'est que la 8e journée... C'est la même équipe que l'année dernière avec moins de réussite. Bien sû r, on ne remplace pas du jour au lendemain un joueur (Oliver Giroud) qui a mis 21 buts d'un coup de baguette magique. Montpellier est meilleur que nous. Dans le contenu et l'effectif. Il n'y a pas de honte à le dire. Il faudra faire un gros match sur le plan de la solidarité et de la combativité pour essayer de rivaliser.

" Il n'y a pas de raison de moins les redouter. "

Vous restez donc toujours autant méfiant vis à vis de cette équipe ?
Il n'y a pas de raison de moins les redouter. On n'est pas assez grand pour ne pas redouter qui que ce soit.

Que pensez-vous du travail de René Girard à Montpellier ?
Au-delà de la récompense de la saison dernière, René Girard a fait deux belles années auparavant. Il ne faut pas l'oublier. Il y a du très bon boulot de fait à Montpellier. Après, il a sa personnalité. Lui comme moi, nous exprimons beaucoup.