Jires, ton but face à Toulouse est-il la confirmation de ton regain de forme ?
Je reviens de prestations où je n'étais pas très content de moi. Je ne suis pas à 100% mais je retrouve petit à petit mon niveau. J'ai changé ma façon d'aborder les entrainements et de m'investir.
Comment expliquer cette baisse de régime durant l'hiver ?
J'étais dans une période où je ne savais pas si je restais au club. Inconsciemment, cela s'est ressenti sur le terrain. J'ai pris conscience de certaines choses. Si j'ai prolongé, c'est parce que les dirigeants comptent sur moi.
Es-tu satisfait de ton temps de jeu ?
Jouer plus, c'est mon objectif à court et long terme. Les dirigeants m'ont dit qu'ils m'accompagneront pour m'épanouir sur le terrain. Après c'est à moi de gagner ma place. C'est en jouant que je progresserais.
Ressens-tu l'esprit de derby avant d'aller à Lorient ?
C'est un match un peu particulier. Quand j'étais au Centre de formation, c'était le match à ne pas perdre. Il y a une rivalité régionale. Personnellement, j'aurai les boules de perdre contre eux. Mais ce n'est pas ce match qui va définir le classement final.
Connais-tu des joueurs en particulier dans l'effectif lorientais ?
Je connais surtout les anciens rennais et ceux qui jouent en Ligue 1 depuis plusieurs années. Je suis très proche d'Arnold Mvuemba. Je m'entends également très bien avec Greg (Bourillon).
Pourquoi être allé célébrer ton but face à Toulouse avec Jean-Marie de Zerbi, l'adjoint de Frédéric Antonetti ?
Parce que c'est mon deuxième papa ! C'est quelqu'un qui croit beaucoup en moi. Il essaye de me faire progresser. J'aime bien être reconnaissant envers les gens qui sont là pour moi. Le but face à Toulouse était un plaisir personnel mais j'ai aussi eu envie de le partager avec Jean-Marie.
