Kader, les résultats actuels correspondent-ils aux ambitions ?
En trois matchs, on a seulement pris un bon point à Lille. Pour valoriser ce point, il faudra absolument gagner samedi face à Montpellier. On veut jouer le haut de tableau. Et pour y être, il faut des points. Ce n'est pas en obtenant des matchs nuls que l'on pourra rivaliser. On va jouer deux fois de suite à domicile, il faut prendre les six points. On est mentalement prêts pour aller les chercher.
Comment expliquer cette période peu fructueuse ?
Le championnat est très long. On est passés au travers de deux matchs même si Bordeaux est compliqué à jouer. Contre Auxerre, il y a eu des circonstances qui ont fait que c'était un accident. Ce sont des matchs qui peuvent arriver mais ils doivent nous servir pour l'avenir.
L'équipe n'a plus marqué depuis trois matchs. Es-tu inquiet ?
Je serais inquiet si on n'avait pas d'occasions. Il y a toujours de l'espoir mais il faut être plus décisif. Il n'y pas de doute dans les têtes. Le discours du coach n'a pas changé. Il faut croire en notre potentiel.
L'absence de Petter Hansson est-elle handicapante ?
Depuis qu'il ne joue pas, on ne gagne plus. On sait que c'est un élément très important. C'est un capitaine qui dirige bien son équipe. On a besoin de lui et son expérience que ce soit sur le terrain ou dans le vestiaire. Il montre l'exemple. On espère qu'il revienne vite en pleine forme.
Lors des fins de rencontres, on te voit des fois sur le front de l'attaque. C'est un poste qui te plaît ?
Je prends moi-même les initiatives en accord avec le coach pour ne pas désorganiser le système. Je suis un ancien milieu de terrain et pour un joueur de grande taille, c'est intéressant de se démener pour les ballons à l'avant. L'idée, c'est d'apporter quelque chose.
