Kim Källström : le Stade Rennais F.C. est un club ambitieux

L'international suédois a gardé de très bons souvenirs au Stade Rennais F.C. et revient avec plaisir en Bretagne ce samedi avec cette fois-ci le maillot lyonnais sur le dos.

Partager
6664.jpg

Quels souvenirs gardes-tu du Stade Rennais F.C. ?
Je garde beaucoup de bons souvenirs. J'ai passé de très bons moments au Stade Rennais F.C. C'était mon premier club à l'étranger, la vie était agréable et puis sportivement cela s'est bien passé. Nous avons eu de bons résultats, je suis parti en conservant des sentiments très positifs. Ce sera la toute première fois de ma carrière que je reviendrai dans un de mes anciens clubs. Je ne sais pas comment cela va se passer. On verra !

Comment décrirais-tu ce club ?
C'est un club ambitieux qui possède de bonnes structures. Il y a l'envie de toujours progresser et on le ressent quand on est joueur. Il y a un beau stade avec un public qui pousse. Cela fait toujours plaisir d'y évoluer même lorsqu'on s'y rend comme adversaire. Lorsque j'y évoluais, nous étions constamment soutenus car nous tentions toujours de marquer. Les matchs à domicile étaient « extras ». C'était catastrophique à l'extérieur. Nous étions donc contraints de prendre plus de plaisir à la maison.

As-tu gardé des contacts avec certains de tes anciens coéquipiers ?
Oui. Surtout avec Erik Edman et quelques personnes du staff. Erik, je le connais bien, c'est un très bon défenseur, avec beaucoup d'expérience. Il joue très bien les uns contre uns. Il apporte beaucoup offensivement car il a un très bon pied gauche.

Quel regard portes-tu sur le parcours du Stade Rennais F.C. depuis le début de la saison ?
C'est difficile à dire, j'ai été les voir lors de la première journée face à Lille. L'entraîneur est parti et Pierre Dréossi est arrivé à la tête de l'équipe avec sa vision des choses. Ils défendent bien mais marquent moins de buts. Lorsque je jouais avec Rennes on prenait beaucoup de buts mais on en marquait également pas mal, aujourd'hui c'est l'inverse !

Samedi soir, à quel type de match t'attends-tu ?
Les Rennais jouent bien à domicile. Nous on a joué beaucoup de matches ces derniers temps et mentalement, il va falloir être prêt car les Bretons eux seront prêts.

L'an passé, vous étiez venus battre l'OL à Gerland. Tu t'en souviens ?
Bien sûr. Cela reste un très bon souvenir. Cela avait été un « match-référence ». Nous l'avions emporté 4 à 1 après avoir largement mérité la victoire. Cela démontre que battre l'OL est possible, même à Gerland.

Quel premier bilan tires-tu du début de saison de votre équipe ?
Nous n'avons pas encore perdu, on peut difficilement mieux faire je crois ! Mais il faut toujours être sérieux et c'est ce que l'on fait je pense. On donne le meilleur à chaque match.

Et sur le plan personnel ?
Je crois avoir progressé. Je m'entraîne tous les jours et j'évolue en match avec de très bons joueurs. Le niveau de l'OL est un peu plus élevé que celui de Rennes. Avec le Stade Rennais, lorsque nous allions à Marseille, nous cherchions avant tout à défendre afin de garder le 0 à 0 avec l'espoir de marquer un but sur une contre-attaque. Avec l'OL, on y va pour gagner, pour faire le jeu. C'est plus facile de jouer avec tous ces bons joueurs. Il y a beaucoup de concurrence mais je le savais en signant à Lyon. Il y a aussi beaucoup de matches, j'ai joué la Ligue des Champions, les grandes rencontres comme face à Marseille. Je suis content.

Quelle est pour l'instant l'équipe qui vous a donné le plus de difficultés ?
Nancy. Lors de notre dernière rencontre de championnat, ils ont très bien défendu. Il s'agit d'une équipe solide et dure à jouer. Ils n'ont certes pas marqué beaucoup de buts mais n'en ont pas encaissé beaucoup non plus. C'est une équipe très équilibrée.

Tant au niveau national qu'au niveau européen, vous semblez irrésistibles. Qui peut vous battre ?
Tout le monde. Si on ne se prépare pas de la meilleure des manières et si on n'est pas présent mentalement, tout le monde peut nous battre. C'est ce qui est sympa dans le football : tout le monde peut battre tout le monde. Si l'espoir des petites équipes de pouvoir battre la grande équipe n'existait pas, le football manquerait de charme.