Lucien, que peut espérer le Stade Rennais F.C. en cette fin de saison ?
D'abord gagner face à Nantes. Il y a eu une bonne réaction après la désillusion du week-end dernier. On a envie de bien terminer. Les Toulousains ont leur destin entre les mains car ils ont deux points d'avance. S'ils font un sans faute, on sera toujours septième. On va jouer contre Nantes qui joue, le maintien, Lorient qui n'a plus rien à gagner puis Marseille qui joue le titre.
Visez-vous la 5e place ?
On ne s'est pas donné d'objectifs. On veut gagner tous les matchs d'ici la fin de saison et donner une belle image du Stade Rennais.
En cas de victoire dimanche, vous condamneriez quasiment les chances de maintien de Nantes en Ligue 1. En as-tu conscience ?
Nantes est dans une situation très difficile. Je connais très bien Elie Baup. Ils vivent des moments très durs mais on va faire abstraction de cela. On a un championnat à terminer. Si malheureusement on enfonce Nantes un peu plus, je serais désolé pour eux. Avec la rivalité qu'il y a, ils ne se priveraient pas dans le cas contraire.
Que vous inspire la saison d'Elie Baup à Nantes ?
Je l'ai de temps en temps au téléphone. C'est quelqu'un que je respecte beaucoup. C'est comme un père spirituel pour moi. Il m'a apporté beaucoup à Toulouse. J'ai eu de très bonnes relations avec lui. Il va s'accrocher. C'est un gagneur dans l'âme. Il n'a jamais rien lâché. J'espère que le groupe est réceptif à son discours. Mais ce n'est pas mon problème.
Quel regard portes-tu sur tes performances ?
C'est une situation personnelle difficile mais j'en sors grandi. J'ai mis cela de côté depuis un certain temps. Je suis là pour le collectif. Jusqu'ici, on fait une bonne saison. On a vécu de bonnes choses et je pense qu'ils nous en restent encore à vivre. Si on peut grappiller encore quelques points, ça va nous faire du bien. Je pense avoir fait de bons matchs. Je ne m'inquiète pas.
Comment te sens-tu à Rennes ?
Je suis bien à Rennes. Je suis dans un club familial qui me fait un peu penser à Toulouse. Ma famille se plait. C'est très important pour moi. J'espère garder la régularité que j'ai eue pendant la quinzaine de matchs que j'ai disputés. J'ai pris du plaisir quand j'ai joué. Je me suis toujours senti concerné. J'ai connu plusieurs équipes et je peux vous dire que le groupe est sain. Il y a des différences. Par exemple, Petter et moi n'avons pas le même langage mais il y a une osmose et une complicité qui sont fortes. Un lien s'est crée entre nous. J'inclus tous les joueurs qui étaient présents depuis le début de la saison.
