Parti l'été dernier en Principauté pour évoluer sous les ordres de Didier Deschamps, le Stéphanois a émis le souhait de quitter l'AS Monaco suite au remplacement du champion du monde par le technicien italien Francesco Guidolin.
« Quelque chose s'était cassé, je n'avais plus envie de m'entraîner. Je ne sentais plus la confiance dont avait fait preuve le club à mon arrivée » déclare le milieu de terrain. En instance de départ, le coeur semble avoir dicté le choix du Forézien : ce sera le SRFC, club dans lequel il avait déjà évolué et disputé 111 matches entre janvier 2002 et mai 2005. « Je marche à l'affectif. Que ce soit sur le plan professionnel ou privé, beaucoup de personnes me manquaient. En revenant ici, je savais que j'allais me faire plaisir en évoluant dans un environnement stable dans lequel j'ai mes repères ». Expérimenté et respecté par ses pairs, le Stéphanois a occupé une place prépondérante dans la superbe deuxième partie de saison des « Rouge et Noir ». Repositionné comme milieu défensif par Laszlo Bölöni aux côtés de Stéphane Mbia, Olivier Sorlin s'est montré particulièrement efficace lors des 15 matches qu'il a disputé depuis son retour.
A ce titre, le Stéphanois n'a connu la défaite qu'à une seule occasion ; à Nice lors de la 35ème journée (2-1). Joueur précieux, « important par sa capacité à calmer ou accélérer le jeu au bon moment » dixit Alexander Freï, Olivier Sorlin a véritablement répondu aux attentes de l'équipe dirigeante par son engagement et sa régularité.
