Mickaël Pagis : « J'arrête ma carrière »

Pour l'officialisation de la retraite sportive de Mickaël Pagis, une rencontre avec la presse a eu lieu ce lundi après-midi à la Piverdière. L'angevin, qui a porté les couleurs du Stade Rennais F.C pendant 3 saisons, est revenu sur sa carrière et notamment son passage en Bretagne.

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INTERVIEW :

Mickaël, tu as décidé de mettre un terme à ta carrière. Cette décision fut difficile à prendre ?
Oui mais j'ai eu le temps d'y réfléchir. La saison passée, j'étais en fin de contrat et je n'ai pas beaucoup joué. J'aurai pu partir ailleurs mais je souhaitais rester à Rennes où je me sens bien. Physiquement et mentalement, ça commençait à être compliqué alors j'ai préféré dire stop. C'était la meilleure décision.

Comment résumerais-tu, tes dix sept ans de carrière professionnelle ?
J'ai toujours essayé de répondre aux attentes des clubs qui m'ont fait confiance et de prendre du plaisir sur le terrain. Je sais que je dois beaucoup à Jean Fernandez. J'ai beaucoup appris grâce à lui. J'aimais sa manière de fonctionner et il a compris la mienne. Je jouais en L2 à Nîmes et il m'a fait connaître la L1 avec Sochaux. Ce fut un tournant pour moi à 28 ans.
Prendre du plaisir en alliant l'efficacité, ça a toujours été ma manière de faire. Le beau geste décisif, c'est cela pour moi le football.

Jean Fernandez a eu une grande importance dans ta carrière. Y a t il des joueurs qui t'ont aussi beaucoup apportés ?
Oui, on se lie d'amitiés avec certains. Sur le terrain, c'est vrai qu'à Strasbourg et à Marseille, je me suis bien entendu avec Mamadou Niang. J'ai aimé aussi jouer avec Patrick Van Kets avec le Gazélec d'Ajaccio en L2. Sur le terrain on s'entendait très bien. J'avais aussi un bon feeling avec Jimmy Briand au Stade Rennais.

Tu as marqué beaucoup de buts durant ta carrière, tu as une préférence pour un but ?
Je pense que le troisième but que j'ai marqué face à Lyon avec le Stade Rennais est mon préféré. J'amorti bien le ballon de la poitrine et la frappe part bien. J'aimais bien aussi marquer sur des ballons piqués... tout en maîtrise. J'en ai mis quelques uns comme cela à Marseille et à Nîmes.

Ne regrettes-tu pas certaines choses comme ne jamais avoir goû té à la Ligue des Champions ou ta dernière saison avec le Stade Rennais ?
Je n'ai pas de regrets dans ma carrière, je suis fier de ce que j'ai accompli et de mon parcours. Après si je n'ai pas fais une très grande carrière c'est peut-être que je ne le méritais pas. Concernant ma dernière saison, ce n'était pas évident de ne pas jouer mais j'ai réussi à tenir parce que je prenais du plaisir à m'entraîner. Aujourd'hui je dis toujours oui au jeu mais moins à l'enjeu.

Maintenant que tu as rangé les crampons, comment vois-tu ton avenir ?
Le club m'a proposé une reconversion au sein du Centre de formation. Ce nouveau travail m'intéresse. Ce qui est certain, c'est que je vais rester sur Rennes car nous sommes bien ici. J'ai aussi le beach soccer. C'est un sport qui me plait, on s'amuse collectivement. Je prends beaucoup de plaisir. Je côtoie Eric Cantona avec qui on m'a souvent comparé. C'est un petit clin d'œil sympa. Mais ma priorité reste ma reconversion au sein du Stade Rennais. Ce sera un nouveau poste spécifique pour les attaquants. On en sera plus prochainement.