Pierre, ressentez-vous la pression à quelques heures de la finale ?
On est dans la préparation. On veut que tout soit bien préparé pour les joueurs, les partenaires, les supporters... Préparer une finale, c'est du bonheur. Mais on commence à avoir la pression.
Quelle importance a la Coupe de France ?
C'est une mise en lumière pour le club. Si ça se passe bien, ça va peut être nous permettre d'être plus médiatisé, plus aimé du grand public et apprécié du monde de football. Un trophée fait gagner du temps. La Coupe de France est intense. Un verdict tombe à chaque match. Ce n'est pas comme en championnat. C'est beaucoup d'émotions.
A quel genre de finale vous attendez-vous ?
Honnêtement et sans ouvrir le parapluie, j'ai vu une très belle équipe de Guingamp qui est capable d'augmenter son niveau de jeu par rapport au championnat. Contre Toulouse, il n'y a rien à dire. Ils les ont étouffés. ça va être un match très difficile. On le répète mais dans cette équipe beaucoup de joueurs ont évolué en Ligue 1. Sur une finale, tout est possible.
Que vous inspire cette finale 100% bretonne ?
C'est une pression supplémentaire car il y a une certaine hiérarchie. Il va falloir l'assumer. J'espère que ce sera un beau match sur le terrain et dans les tribunes. C'est bien pour la Bretagne. Le fête sera belle. Encore plus si on gagne !
Quels rapports entretenez-vous avec Guingamp ?
J'en ai peu. J'ai de temps en temps eu le président au téléphone. Mr. L e Graët est quelqu'un de très intelligent et très structuré.
Pour finir, confirmez-vous une nouvelle importante dans les jours à venir ?
On va laisser passer la finale. J'espère que l'on pourra faire évoluer le club dans de bonnes conditions comme on le fait tous les ans avec des idées, des projets et des nouveautés. Nous voulons faire en sorte que le club s'installe dans le groupe des bons clubs français.