Pierre-Emmanuel, tu as joué plusieurs années avec l'En avant Guingamp, quels sont tes souvenirs ?
C'était la première et seule fois où j'ai joué une finale de Coupe de France. J'y ai aussi découvert la Coupe d'Europe où on s'est fait sortir par l'inter de Milan. C'est un club important pour moi, je m'y intéresse toujours, je suis leurs résultats.
Et tes souvenirs de la finale ?
J'étais jeune, j'avais 20 ans. Je ne me suis pas rendu compte que ça serait peut être ma seule finale. C'est extra pour une ville. C'était l'effervescence. En plus, Guingamp était en L1. On a vécu une véritable épopée. C'était la dernière finale de Coupe de France qui avait lieu au Parc des Princes. La finale on l'a joué contre Nice. Voir un stade tout en rouge et noir ça fait quelque chose. C'était extraordinaire.
Quel était votre poste ?
Je jouais défenseur central ou latéral.
Tu as été entraîné par Guy Lacombe. Quels sont tes souvenirs avec lui ?
Je n'en garde que de bons souvenirs. C'est quelqu'un qui demande beaucoup mais qui en échange donne énormément. Il est très exigeant, il défend la rigueur et les valeurs de groupe et essaye de les inculquer à ses joueurs. Il a une grande connaissance du football, pour moi ça reste le meilleur sur le plan tactique, il est très performant.
Comment vois-tu cette finale?
Une finale c'est toujours compliqué, mais je pense que le Stade Rennais a un léger avantage. Cependant Guingamp a fait une très bonne demi-finale contre Toulouse. Ils méritent vraiment leur finale. ça peut se jouer à très peu de choses. Il y a beaucoup de pression, la façon d'aborder cette finale déterminera sûrement le résultat.
Qui supporteras-tu samedi soir ?
Même lorsque je jouais à Guingamp, mon coeur était à Rennes. Je suis issu du centre de formation du Stade Rennais. J'ai toujours eu envie de revenir au Stade Rennais. Quand je suis devenu entraîneur, je suis rentré à la maison. Je suis à 300% Rennais !
