Avec tous ces journalistes, ces caméras, on voit que la pression monte ?
La pression monte oui c'est sur mais c'est de la bonne pression. Il y a de la bonne humeur, de la joie, je pense que le match de Paris nous a fait du bien mentalement.
Mis à part l'équipe de France tu a déjà connu un tel engouement autour d'un match ?
Il y a eu un fort engouement quand je jouais avec Nice pour la Coupe de la Ligue. Peut être un peu moins de la part des journalistes, la Coupe de France fait l'unanimité.
Tu sens les supporters enjoués ?
Ca c'est sur ! Ils sont surmotivés, super concernés. On m'en parle partout, dans la rue, partout. Ils attendent beaucoup de nous et c'est bien, ça nous stimule.
Comment prépares-tu un match comme ça ?
Je ne le prépare pas différemment d'un match de championnat. Peut être qu'inconsciemment j'écoute un peu plus mon corps pour être au mieux ce week-end.
C'était important de gagner à Paris ?
Ca nous donne plus de confiance, c'est bien pour le moral. C'est toujours un plus d'arriver à un match avec la confiance d'une victoire plutôt qu'avec les doutes d'une défaite.
En tant qu'international, tu connais la pression du Stade de France ?
Je sais que ça n'a l'air de rien mais le fait d'avoir déjà vécu une finale, et d'avoir pu évoluer plusieurs fois là-bas au Stade de France, ça me permet de relativiser par rapport à l'envergure du stade.
Tu as étudié un peu l'équipe de Guingamp, tu l'a connais ?
Je l'a connais plus ou moins, mais on va être très très bien renseigné par le coach comme d'habitude. On ne se pose pas plus de questions que ça à propos de Guingamp.
