
Avec Raphinha, Romain Salin est le plus lisboète des Rouge et Noir pour avoir joué durant huit ans au Portugal. Lors de la confrontation face au Benfica samedi prochain, il retrouvera son ancien coach Jorge Jesus.
Romain, heureux d’avoir retrouvé les terrains le week-end dernier ?
Quand tu ne joues pas trop, ça fait du bien de montrer de temps en temps que tu es capable de sortir des matches en compétition. Il y a l’entraînement où physiquement tout va bien, où tu fais de bonnes séances mais il est important de reprendre du service.
Reprendre par une victoire qui plus est…
On a lancé le championnat. Il fallait surtout bonifier le point pris à Lille. On doit faire en sorte que le Roazhon Park soit une forteresse. C’est bien de commencer à domicile avec les trois points. Je suis content pour l’équipe. Ça nous permet de travailler dans la sérénité pendant cette trêve internationale. Tout le monde peut être satisfait. On a une belle marge de progression.
Vous n’avez pas commencé par les adversaires les plus faciles…
Montpellier sera une belle équipe du championnat quand elle sera au complet. Lille est évidemment un gros club français. Mais le championnat est difficile, toutes les équipes sont compliquées à jouer.
Le Roazhon Park a pu recevoir 5.000 personnes. Il vous tardait de retrouver vos supporters ?
Oui ça fait du bien de revoir nos supporters. Ça fait chaud au cœur tout simplement.

Que t’inspire le Benfica ?
Pour moi, c’est le rival du Sporting (ndlr : Romain Salin a joué deux ans au Sporting CP). Les rouges contre les verts. On va prendre en expérience dans un super stade, contre une belle équipe. C’est pour ça que l’on joue au foot. On va essayer de prendre du plaisir et apprendre. J’espère que l’on sortira du match avec des enseignements et que l’on pourra mettre le doigt sur ce que l’on doit travailler, comme on l’avait fait à Nice en amical. Les buts que l’on avait encaissés nous ont permis de régler des choses.
As-tu un souvenir particulier de cette équipe ?
Oui de gros derbys. Je me souviens d’une fin de saison avec le Sporting où il y avait des problèmes avec la Direction et les supporters. C’était allé assez loin. Et il y avait eu le derby de Lisbonne lors de la troisième journée la saison suivante où on nous avait annoncé perdants à 3-0 ou 4-0. On a ouvert le score sur un pénalty transformé de Nani et ils ont couru après le score jusqu’à la fin, ils ont réussi à marquer grâce à João Félix pour son premier but en pro. On avait fait 1-1 partout. Ça nous permettait de rester leader du championnat dans un stade plein avec une très grosse ambiance (ndlr : Raphinha était également sur le terrain avec le Sporting).
Tu vas croiser leur entraîneur Jorge Jesus que tu connais bien.
Oui je l’ai eu comme entraîneur au Sporting. Il est revenu au Benfica après avoir tout gagné à Flamengo au Brésil. Je sais à peu près ce que l’on va y retrouver. Ce sera beaucoup d’intensité, il n’y aura pas de temps morts. Ça va courir. On va essayer de leur poser des problèmes. Ça va être très intéressant pour nous. C’est une autre dynamique, une autre culture. On va voir quelle est notre marge de progression. On verra comment on s’adapte pendant le match.
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